jeudi 16 juillet 2009

16 Juillet 1989 Décès d'Herbert Von Karajan

Herbert von Karajan, né à Salzbourg le 5 avril 1908, décédé à Anif près de Salzbourg le 16 juillet 1989, est un chef d'orchestre autrichien.
Spécialiste du répertoire austro-germanique et mitteleuropéen de Bach à Bartok ainsi que de l'opéra italien, il a laissé près d'un millier d'enregistrements chez Deutsche Grammophon, EMI et Decca, ce qui en fait un des chefs les plus enregistrés du XXe siècle. Il faut dire qu'il dirigeait un des orchestres les plus prestigieux du monde le philarmonique de Berlin dont il s'étai fait élire chef à vie (1955-1989) et qu'il était étroitement associé à la marque de disques classiques la plus connue à savoir Deutsche Gramophon.

Son nom reste surtout attaché aux piliers du répertoire germanique. Son répertoire est en fait celui des autres chefs de sa génération, voire plutôt de la génération précédente. S'il montre dans Mozart, surtout dans les années 1950, un naturel assez nouveau, ni Schubert ni Schumann ne font vraiment partie de son univers. Ses interprétations de Haydn, et plus encore de Bach, ne sont pas de sa spécialité. Les œuvres du vingtième siècle qu'il a dirigées étaient soigneusement choisies: le Concerto pour orchestre de Bartók, Le Sacre du printemps de Stravinski, la 10° symphonie de Chostakovitch et quelques autres (Honegger, Nielsen). Dans les années 1970, il ajoute à son répertoire quelques œuvres de l'École de Vienne et de Gustav Mahler (symphonies n° 4, 5, 6, 9 et Le Chant de la terre). Avec Bruckner également, il entretient la même relation que des chefs nés quinze ans avant lui: si ses 4°, 5°, 7°, 8° et 9° symphonies font partie du cœur de son répertoire, il ne s'aventure que rarement dans les autres, qui semblent moins bien lui convenir. En définitive les compositeurs qu'il a le plus pratiqués, le plus exhaustivement et dans lesquels il est le plus reconnu sont Beethoven, Brahms, Wagner et peut-être Richard Strauss.
Concernant son style de direction, il appartient à une génération de chefs germaniques de culture et d'école mais influencés par quelques chefs latins, italiens surtout: tout particulièrement Toscanini et De Sabata. Par rapport à des chefs d'une génération antérieure, cela se traduit par des tempos plus stables et une plus grande transparence, tout en conservant un son orchestral de culture germanique, large et puissant. Même si le style de Karajan a évidemment évolué au cours de sa carrière, on peut dire que ces caractéristiques se sont maintenues, avec toutefois une prédilection croissante pour le legato et le son.
Le legs discographique de Karajan est considérable. Karajan a enregistré jusqu'à quatre ou cinq fois certaines œuvres (le Canon de Pachelbel, des symphonies de Beethoven, la Missa Solemnis de Beethoven, Un requiem allemand de Brahms).
Pour la petite histoire Karajan avait ses habitudes sur la Côte d'Azur. C'est à Saint-Tropez, début 1957, qu'il rencontre Eliette Mouret, un mannequin de 17 ans, originaire de Mollans-sur-Ouvèze (Drôme), qui devient sa troisième épouse le 18 octobre 1958, le jour des 19 ans de cette dernière. Il acquit la villa "La Palme" en bord de mer au Cap de Saint-Tropez, à l'entrée de la baie des Canoubiers, où ses voiliers successifs étaient amarrés sur lesquels il participa à de nombreuses régates.
Le voici dans la 5ème symphonie de Beethoven:
partie 1
http://fr.youtube.com/watch?v=zhcR1ZS2hVo&feature=channel_page&fmt=18
partie 2
http://fr.youtube.com/watch?v=jDar-ycF5fE&feature=channel&fmt=18

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