samedi 31 janvier 2009

1° février 1893 Création de La Bohème de Giacomo Puccini


L'action se déroule à Paris en 1830 et 1831.

Tableau I dans une mansarde parisienne
Rodolfo un poète, Marcello un peintre, Schaunard un musicien et Colline un philosophe vivent en colocation dans une mansarde insalubre. Ils doivent payer le loyer mais ils n'ont plus un sou. Schaunard ayant gagné un peu d'argent ils décident d'aller faire la fête en dînant au Café Momus. Rodolfo reste seul pour finir un article qu'il doit rendre sous peu. Arrive une voisine qui demande de l'aide car sa bougie s'est éteinte et qu'elle n'a plus d'allumettes. Sa chandelle rallumée elle se rend compte qu'elle a perdu sa clef mais Rodolfo s'en est emparé pour rester plus longtemps avec elle. Il se présente et elle aussi "Si. Mi chiamano Mimi" ils tombent amoureux et sortent pour rejoindre les autres.

Tableau II au quartier latin
Tandis qu'ils dînent au Café, Musetta, autrefois la maîtresse de Marcello, arrive avec un riche et vieux conseiller d'État, Alcindoro. Elle espère retenir l'attention de Marcello et y réussit pleinement: Marcello n'en peut plus de jalousie. Afin d'être débarrassée d'Alcindoro pour un moment, Musetta prétend souffrir d'un pied et l'envoie chez le cordonnier. Musetta et Marcello tombent dans les bras l'un de l'autre et se réconcilient. Quand l'addition du repas est présentée Musetta, rusée, met l'addition complète sur le compte d'Alcindoro. Quand celui-ci revient il s'effondre dans un fauteuil à la vue de l'addition.

Tableau III à une porte de la ville il neige
Mimi qui tousse fortement raconte à Marcello que Rodolfo l'a quittée la nuit dernière. Celui-ci sort, Mimi se cache, et il lui raconte qu'il a quitté Mimi car elle est très malade et il a peur de ne pouvoir être d'aucun secours pour elle et qu'il vaudrait mieux qu'elle trouve un autre homme plus fortuné pour s'occuper d'elle. Mimi révèle sa présence en toussant, et indique qu'elle va retourner dans sa mansarde ("Donde lieta usci"). Marcello et Musetta, se disputent.

Tableau IV de nouveau dans la mansarde
Marcello et Rodolfo ressassent la perte de leurs amours. Musetta arrive et indique que Mimì, qui avait pris un riche protecteur, vient de le quitter. Musetta l'a trouvée errant par les rues, sévèrement affaiblie par sa maladie. Elle la ramène dans la mansarde. Mimì et Rodolfo se remémorent leur passé commun, un médecin a été appelé mais Mimi est déjà évanouie, alors que Musetta prie Mimi meurt et Rodolfo crie son désespoir.

Tableau I: Si Mi chiamano Mimi par Mirella Freni
http://fr.youtube.com/watch?v=Bm29-POmIg8

Tableau I: Si Mi chiamano Mimi par Renée Fleming
http://fr.youtube.com/watch?v=Oxpapud5W94&feature=related

Tableau I: Si Mi chiamano Mimi par Angela Gheorghiu
http://fr.youtube.com/watch?v=eiyT5_UipMs

Tableau III: Donde lieta uscì par Angela Gheorghiu
http://fr.youtube.com/watch?v=3uEBCMEAHZI

Tableau III: Donde lieta uscì par Mirella Freni
http://fr.youtube.com/watch?v=wwmWl-oOX_Q

Tableau IV: Scène finale par Mirella Freni et Luciano Pavarotti
http://fr.youtube.com/watch?v=5nZb7YHzHy8&feature=related
http://fr.youtube.com/watch?v=VTyUThD28TA&feature=related

31 janvier 1828 Première de L'Ave Maria de Franz Schubert

Franz Peter Schubert, compositeur autrichien, né le 31 janvier 1797 à Vienne, mort le 19 novembre 1828 à Vienne. Bien que mort à 31 ans, Schubert est un des grands compositeurs du XIXe siècle, et le maître incontesté du lied. Il aura eu le temps de composer plus de mille œuvres, dont six-cents lieder, pièces parmi les plus essentielles de son répertoire, sur des textes des plus grands poètes de la langue allemande. Schubert a écrit pour tous les genres musicaux, excepté le concerto. Influencé par Haydn et Mozart, son art est cependant très différent. Il ne fut pas reconnu de son vivant, de nombreuses œuvres n'ayant été jouées pour la première fois que bien après sa mort.
La plus grande partie des œuvres de Schubert (Lieder, en particulier le Winter Reise, les dernières symphonies (le 2e mouvement de la 9e, La Grande), certains impromptus, l'ultime sonate pour piano D. 960, le Quintette en Ut pour deux violoncelles), est marquée par le rythme sans répit des pas du Wanderer (le randonneur), cheminant en une quête désespérée d'un ailleurs sans cesse poursuivi et jamais atteint.
L'Ave Maria vient du cycle La Dame du lac ("Die Fraülein vom See"), op. 52, D.839.
Le voici par Renée Fleming:
http://fr.youtube.com/watch?v=v9mdc_cpJEM


jeudi 29 janvier 2009

29 janvier 1905 Première des Kindertotenlieder de Gustav Mahler

Les Kindertotenlieder (Chants sur la mort des enfants) sont un cycle de cinq lieder pour voix et orchestre composé par Gustav Mahler de 1901 à 1904.
Les poèmes sont des textes extraits du recueil de poèmes Kindertotenlieder de Friedrich Rückert, écrits à la suite de la mort de ses deux enfants.
Voici les quatre premiers par la très grande contralto Kathleen Ferrier:

1. Nun will die Sonn' so hell aufgehn
Et maintenant, le clair soleil va se lever
Comme s'il n'était rien arrivé cette nuit
Le malheur n'est arrivé qu'à moi
Le soleil brille pour tout le monde !
Il ne faut pas enfermer la nuit en toi,
il faut la verser dans la lumière éternelle !
Une petite lampe s'est éteinte sous ma tente !
Bonjour, ô lumière joyeuse de ce monde.
http://fr.youtube.com/watch?v=OHZhkvu1ojk

2. Nun seh' ich wohl, warum so dunkle Flammen
C'est maintenant que je comprends pourquoi
chacun de vos coups d'oeil m'éclaboussait de flammes si sombres
oh yeux
Pour faire passer toute votre force
en même temps dans un seul regard
Mais je ne me rendais pas compte,
- je nageais dans un brouillard
tissé de destinées aveuglantes -
que ce rayon déjà vous ramenait vers votre foyer,
là où tous les rayons prennent racine.
Vous vouliez me dire avec éclat :
« Nous aimerions tant rester auprès de toi !
Mais cela nous est refusé par le destin. »
Regarde-nous bien
car bientôt nous serons loin de toi !
Ces yeux que tu vois encore ces jours-ci
ne seront bientôt plus, pour toi, que des étoiles.
http://fr.youtube.com/watch?v=k_i8i1eTeII&feature=related

3. Wenn dein Mütterlein
Quand ta maman
apparaît à la porte
et que je lève la tête
pour regarder vers elle,
ce n'est pas vers son visage
que mon premier regard se porte,
mais vers l'endroit
plus proche du seuil
où se trouvait ton cher visage
quand tu entrais pleine de joie,
avant, ma toute petite fille.

Quand ta maman
apparaît à la porte
à la lueur de la bougie,
pour moi c'est toujours
comme si tu entrais avec elle,
te faufilant vivement,
comme avant, dans la pièce !
O toi, chair de ton père,
joyeuse apparition trop vite éteinte !
http://fr.youtube.com/watch?v=p--4EH7Xd_c&feature=related

4. Oft denk' ich, sie sind nur ausgegangen
Souvent, je me dis qu'ils sont juste sortis !
Qu'ils vont bientôt rentrer à la maison !
Il fait beau !
Ne t'en fais pas !
Ils font juste un grand tour !
Mais oui, ils sont juste sortis,
ils vont rentrer tout de suite !
Ne t'en fais pas !
Il fait si beau !
Ils sont partis se promener là-haut !
Ils sont juste partis avant nous,
ils ne réclameront plus la maison !
Nous irons les chercher
sur ces hauteurs !
Par un soleil éclatant !
Il fait si beau
là-haut !
http://fr.youtube.com/watch?v=hg1Nl6TZaPo&feature=related

mercredi 28 janvier 2009

Enrique Granados

Enrique Granados y Campiña (né le 27 juillet 1867, à Lérida décédé le 24 mars 1916, en mer) est un compositeur et pianiste espagnol.
Enrique Granados forme, avec Isaac Albeniz, Manuel de Falla et Joaquín Rodrigo, le quatuor emblématique du renouveau de la musique espagnole à la fin du XIXe siècle. Sur la Péninsule, les dernières décennies avaient en effet plutôt été marquées, dans le domaine musical, par l'extinction progressive de la tradition classique. La mode italienne, du reste, avait peu à peu vidé les productions espagnoles de leur "génie national". Seul le flamenco perpétuait sur la scène ibère une tradition vivante et dynamique. L'influence de Felipp Pedrell et de son Cancionero Musical Popular Español fut déterminante pour le réveil musical d'une musique espagnole à la fois savante et enracinée. Granados fera de nombreux emprunts rythmiques, mélodiques et harmoniques, à la musique populaire de son pays.
Curieusement, Granados n'a jamais écrit pour la guitare, malgré le caractère éminemment national de cet instrument. De nombreuses adaptations de son œuvre ont été réalisées au XXe siècle pour cet instrument, sous la forme de pièces pour guitare seule, ou bien pour deux ou quatre guitares.

28 janvier 1916 Création de Goyescas d'Enrique Granados

Les Goyescas sont une suite pour piano écrite par Enrique Granados en 1911, considérée comme l'un des chefs-d'œuvre du compositeur.
Enrique Granados a également composé l'opéra Goyescas en 1916, en reprenant plusieurs thèmes de sa suite pour piano.
Les Goyescas portent le sous-titre de Los majos enamorados (les jeunes gens amoureux). Son nom fait référence au peintre Francisco Goya dont Granados était un grand admirateur. Il n'existe cependant pas de correspondance entre chacune des pièces et un tableau particulier: il s'agit donc plus d'une question d'atmosphère que d'une description musicale.
Les Goyescas se composent de six pièces: Los requiebros (les compliments), Coloquio en la reja (dialogue à la prison), El fandango de candil (fandango à la chandelle), Quejas, o la maja y el ruisenor (complainte, ou la jeune fille et le rossignol), El Amor Y La Muerte (Balada) (Balade de l'amour et de la mort), Epilogo: Serenata del espectro (sérénade au spectre).
Une septième pièce, El pelele (le mannequin), a été écrite par Granados, la seule correspondant véritablement à un tableau existant du peintre, mais qui n'a pas été intégrée au cycle initial.
Voici quelques-unes de ces pièces:
Los Requiebros
http://fr.youtube.com/watch?v=WVTql_7_Pc8&feature=related
El Fandango de Candil
http://fr.youtube.com/watch?v=FUeQfcMdIjM&feature=related
Quejas o La Maja y el Ruiseñor
http://fr.youtube.com/watch?v=azFMNHA7bws&feature=related
El amor y la muerte
http://fr.youtube.com/watch?v=7wY56IT0dcM
http://fr.youtube.com/watch?v=3p0KlbpCkOo&feature=related
El Pelele
http://fr.youtube.com/watch?v=9NUT4qfuwSw&feature=related