vendredi 27 février 2009

27 février 1935 Naissance de Mirella Freni

Mirella Freni est une soprano italienne née le 27 février 1935, dans une famille ouvrière de Modène. Sa mère travaille à la fabrique de cigarettes avec la mère de Luciano Pavarotti. Mirella Freni est une enfant douée pour la musique. Elle chante Un bel di vedremo (Madame Butterfly) dans un radio-crochet à l'âge de dix ans. Le ténor Beniamino Gigli l'avertit toutefois qu'elle risque de perdre sa voix et lui conseille d'attendre quelques années avant de chanter à nouveau.
Elle ne reprend donc le chant qu'à 17 ans. Deux ans plus tard, elle fait ses débuts à l'opéra de Modène en interprétant le rôle de Micaëla du Carmen de Bizet. Elle reçoit alors des propositions pour de nombreux autres rôles mais elle décide de mettre sa carrière entre parenthèses pour épouser son professeur de chant, le chef d'orchestre Leone Maggiera, dont elle a un enfant.
Elle reprend sa carrière en 1958 en gagnant un concours de chant puis en chantant Mimi de La Bohème de Puccini au Teatro Regio de Turin. Pendant la saison 1959-1969, elle se produit avec l'Opéra des Pays-Bas puis connaît une reconnaissance internationale avec le rôle d'Adina de L'élixir d'amour de Gaetano Donizetti, mis en scène par Franco Zeffirelli à Glyndebourne où elle chante également les rôles de Suzanna et de Zerlina pendant les saisons 1960-1962.
En 1961, Mirella Freni fait ses débuts à Covent Garden avec Nanetta de Falstaff de Verdi et en 1963 à La Scala de Milan où elle chante pour la première fois sous la direction d'Herbert Von Karajan dont elle deviendra une des cantatrices favorites et avec lequel elle collaborera dans nombre de concerts et d'opéras. En 1965, c'est le tour du Metropolitan Opera de New York de la découvrir dans Puccini en Mimi, puis en Liù de Turandot, et dans Gounod avec Marguerite de Faust et Juliette de Roméo et Juliette.
En 1974, Mirella Freni tourne une représentation filmée de Madame Butterfly de Jean-Pierre Ponnelle où la critique la loua pour son timbre vocal impressionnant dans ce rôle éprouvant et la poésie qui se dégage de son interprétation de la malheureuse Cio-Cio-San. Vous pouvez revoir cette merveilleuse interprétation au 17 février (Puccini).
Mirella Freni continue d'étendre son répertoire dans les années 1990 d'abord dans l'opéra vériste, en chantant Adriana Lecouvreur de Francesco Cilea à Paris, Milan et New York et Fedora d'Umberto Giordano à Milan, New York, Turin et Zurich. Du même compositeur, elle aborde en 1998 Madame Sans-gêne à Catane. Pendant la même période, elle s'aventure également dans le répertoire russe de Tchaïkovski, chantant Tatiana d'Eugène Onéguine, Lisa de La Dame de pique et Ioanna de La Pucelle d'Orléans. En 2005, elle fête en même temps le 40ème anniversaire de ses débuts au Metropolitan Opera et le 50ème anniversaire de ses débuts sur scène au cours d'une soirée mémorable dirigée par James Levine.
Elle est une des interprètes les plus accomplies notamment par la fraîcheur de sa voix alliée à de réels dons scéniques. Elle est d'abord crédible physiquement dans tous ses rôles, au premier rang ceux de jeune fille sacrifiée par le destin, mais surtout elle apporte à ses personnages la voix émouvante et jeune qu'elle a gardé tout au long de sa carrière et qui font d'elle une des plus grandes Mimi ou Cio-Cio-San du XXe siècle.
Voici quelques interprétations de Mirella Freni:
Giacomo Puccini Manon Lescaut Acte IV: Sola perduta abbandonata
http://fr.youtube.com/watch?v=E5RBzSoLgVU
Giacomo Puccini La Bohème Tableau I: Si Mi chiamano Mimi
http://fr.youtube.com/watch?v=Bm29-POmIg8
Giacomo Puccini Madame Butterfly Acte II: Un bel di vedremo
http://fr.youtube.com/watch?v=WlCFXAzV80A&NR=1
Tchaikovsky La Dame de Pique Acte III: Aria de Lisa
http://fr.youtube.com/watch?v=vXLde7J3mZE
Giuseppe Verdi Otello Ave Maria
http://fr.youtube.com/watch?v=cvVoKU4BxBg
Giuseppe Verdi La Traviata Acte I: Follie! Sempre libera
http://fr.youtube.com/watch?v=j2fiptT8JpU

mardi 24 février 2009

26 février 1935 Création de la Symphonie n°1 de Georges Bizet

La Symphonie en ut de Georges Bizet ne fut redécouverte qu'en 1933 par le musicologue D.C. Parker, dans les archives du conservatoire de Paris. Felix Weingartner la créa à Bâle deux ans plus tard, et elle fut enregistrée pour la première fois par la firme de disque His Master Voice en 1937 avec l'Orchestre philharmonique de Londres sous la direction du chef Sir Hamilton Harty.
Voici cette symphonie par Avi Ostrowsky
partie 1
http://fr.youtube.com/watch?v=Xh97WKonKZU&feature=related
partie 2
http://fr.youtube.com/watch?v=VkjDydZfVpE&feature=related
partie 3
http://fr.youtube.com/watch?v=tgo4EPYkLsk&feature=related
partie 4
http://fr.youtube.com/watch?v=6Q_0a0SLEv4&feature=related

24 février 1876 Création de Peer Gynt d'Edvard Grieg

Peer Gynt est une pièce de théâtre de l'auteur norvégien Henrik Ibsen sur une musique du compositeur Edvard Grieg. Elle fut jouée pour la première fois à Oslo le 24 février 1876.
Peer Gynt diffère des œuvres suivantes d'Ibsen de par ce qu'elle est écrite en vers, n'ayant pas vocation au départ à être jouée sur scène. L'histoire est une histoire fantastique, plutôt qu'une tragédie réaliste, thème plus commun dans les pièces postérieures d'Ibsen.
Peer Gynt peut être considérée comme une pièce douce-amère relatant l'histoire d'un anti-héros parti défier le monde qui rate tout ce qu'il entreprend et découvre seulement à la fin combien il est seul. L'amertume qui s'en dégage rejoint le ton dur des autres travaux d'Ibsen, plus centrés sur une critique sociale incisive.
Ibsen demanda à Edvard Grieg de composer une musique d'accompagnement pour la pièce. La pièce étant particulièrement difficile à mettre en scène (elle fut plutôt lue que mise en scène), la musique d'accompagnement fut compilée par Grieg en deux suites (Opus 46 et Opus 55) qui obtinrent un succès considérable en tant que musique de concert. Seul un des morceaux chantés de la musique d'accompagnement de départ fut intégré aux suites finales (Chanson de Solveig, dernière partie de la seconde suite, dont la partie chantée fut remplacée par un solo de violon).
Voici ces suites sous la direction d'Herbert Von Karajan:
op 46 n°1 Morning Mood
http://fr.youtube.com/watch?v=Q88-0oeuql4
op 46 n°2 Aase's Death
http://fr.youtube.com/watch?v=qgDZRTlwlB8
op 46 n°3 Anitra's Dance
http://fr.youtube.com/watch?v=iXq2dkd34wo
op 46 n°4 In the Hall of the Mountain Kin
http://fr.youtube.com/watch?v=nzzF8Tf1DbA
op 55 n°1 The Abduction of the Bride
http://fr.youtube.com/watch?v=XaRAHh463Fo
op 55 n°2 Arabian Dance
http://fr.youtube.com/watch?v=c9YjWDXqJF8
op 55 n°3 Peer Gynt's
http://fr.youtube.com/watch?v=OmCzb92tBnI
op 55 n°4 Solveig's Song
http://fr.youtube.com/watch?v=cyoMPU2GcNU

lundi 23 février 2009

23 février 1927 Naissance de Régine Crespin

Régine Crespin, née le 23 février 1927 à Marseille et décédée le 5 juillet 2007 à Paris, est une cantatrice française, à voix de soprano dramatique.
Elle commence à prendre des cours de chant à l'âge de 16 ans. Repérée grâce à un concours organisé par la revue Opéra, elle suit les cours du ténor Georges Jouatte au Conservatoire de Paris, où elle reçoit les premiers prix d'opéra, opéra comique et chant.
Elle débute à Reims en 1948 dans le rôle de Charlotte de l'opéra Werther puis entre en 1951 à l'opéra de Paris et à l'Opéra-Comique. Tout en peaufinant les rôles de Tosca ou du Chevalier à la rose, qui devient l'un de ses rôles préférés, elle sert l'opéra français dans Dialogues des Carmélites de Francis Poulenc ou Les Troyens d'Hector Berlioz.
Elle se fait connaître par une voix puissante au timbre clair, un phrasé tout en nuances, une prononciation parfaite et une grande délicatesse d'interprétation.
Elle fait une carrière internationale sous la direction de chefs d'orchestre tels que Georg Solti ou Herbert von Karajan, excellant à la fois dans le répertoire français et allemand.
En 1957, André Cluytens l'impose auprès de Wieland Wagner pour chanter Kundry dans Parsifal au Festival de Bayreuth. Elle chante Kundry quatre ans de suite (de 1958 à 1961) au Festspielhaus et interprète ensuite à Bayreuth les grands rôles wagnériens.
En 1962, elle chante pour la première fois au Metropolitan Opera de New York dans Le Chevalier à la rose. Elle interprète Brünnhilde dans La Walkyrie dirigé par Karajan au Festival de Pâques de Salzbourg en 1967 et 1968, aussi qu'au Met en 1968. Selon ses propres mémoires, elle n'a pas eu le moindre désir d'ajouter les autres Brünnhildes à son repertoire.
Elle excelle également dans le répertoire des lieder et des mélodies. Ses récitals et enregistrements des Nuits d'été de Berlioz et de Shéhérazade de Ravel (sous la direction d'Ernest Ansermet), mais aussi de Robert Schumann, Henri Duparc, Gabriel Fauré, Francis Poulenc ou Joseph Canteloube, sont unanimement célébrés.
Régine Crespin a abordé aussi parfois quelques rôles de mezzo (Madame Flora du Médium, etc.) et chanté les grands rôles d'Offenbach (elle incarna par exemple La Grande-Duchesse de Gérolstein avec Robert Massard et La Périchole avec Alain Vanzo et Jules Bastin).
Voici quelques interprétations de Régine Crespin:
Airs d'opéra
Hector Berlioz Les Troyens: Je vais mourir
http://fr.youtube.com/watch?v=ZwOFvOili-4
Georges Bizet Carmen Habanera
http://fr.youtube.com/watch?v=3wa-_EgluvI
Giacomo Puccini Tosca Acte II: Vissi d'arte
http://fr.youtube.com/watch?v=U9QgWdAm5fA&feature=related
Tchaikovsky La Dame de Pique Acte 2: La mort de la Comtesse
http://fr.youtube.com/watch?v=AxBmZvtxzWo&feature=related
Giuseppe Verdi Don Carlos: O don fatale
http://fr.youtube.com/watch?v=70rBkk759vo
Giuseppe Verdi Un bal masqué Teco io sto
http://fr.youtube.com/watch?v=NLw7ucI4ucs
Lied
Hector Berlioz Nuits d'été: Le spectre de la rose
http://fr.youtube.com/watch?v=XxlchhfkC1I&feature=related
Maurice Ravel Shéhérazade: La flûte enchantée
http://fr.youtube.com/watch?v=KmJnXGvsHJM&feature=PlayList&p=1924A4E16C4E72B2&index=78
Franz Schubert Lied: Der Tod und das Madchen (La jeune fille et la mort)
http://fr.youtube.com/watch?v=-9wEsKZgsGQ

vendredi 20 février 2009

21 février 1908 Création du Livre 2 d'Images de Claude Debussy

Les Images illustrent un nouveau mode d'écriture pour le piano dans lequel les mélodies et l'accompagnement sont totalement imbriqués. Elles sont destinées à être interprétées par des pianistes de grand talent, maîtrisant totalement leurs dix doigts et non seulement leurs deux mains. Dans certaines éditions la musique est notée sur trois portées au lieu de deux.
Ce livre contient trois pièces jouées ici par Walter Gieseking:
1, Cloches à travers les feuilles
http://fr.youtube.com/watch?v=C_Eap1EjO2Q&feature=related
2, Et la lune descend sur le temple qui fut
http://fr.youtube.com/watch?v=bvcycOE0tBo&feature=related
3. Poissons d'or
http://fr.youtube.com/watch?v=wlVcbP1tevI&feature=related

20 février 1827 Création du Songe d'une nuit d'été de Felix Mendelssohn

Le Songe d’une nuit d’été est une ouverture (op. 21) et une musique de scène (op. 61) de Felix Mendelssohn Bartholdy. Figurant parmi ses œuvres les plus célèbres, elles ont été composées pour la comédie de William Shakespeare, A Midsummer Night’s Dream.
L’ouverture, composée durant l’été 1826, alors que le compositeur n’avait que dix-sept ans, sera complétée en 1843 de la musique de scène à la demande du roi de Prusse Frédéric-Guillaume IV.
L'ouverture donne une description musicale géniale de la féerie dramatique de Shakespeare. Des harmonies d'instruments à vent pianissimo introduisent l'œuvre, mais après cinq mesures, cette atmosphère recueillie est interrompue par les tourbillons staccato des cordes aiguës. Des accords diminués des vents sont intercalés afin de conférer un peu à la danse l'obscurité menaçante de la forêt enchantée lors d'une nuit d'été. Mais le soleil intervient dans un mi mineur majeur rayonnant, pour n'être interrompu que par la danse pesante des artisans (Danses bergamasque). Après que le "hi-han" de l'âne s'est fait entendre et que des fanfares de chasse ont résonné, l'enchantement reprend encore une fois à partir du début.
Voici l'ouverture
partie 1
http://fr.youtube.com/watch?v=4h1MGAlkqno&feature=related
partie 2
http://fr.youtube.com/watch?v=37mLJzAsOEs&feature=related
et la musique de scène
1: Scherzo
http://fr.youtube.com/watch?v=3dLhSZLIpvA&feature=related
2: Marche des Elfes et chœur des Elfes
http://fr.youtube.com/watch?v=vP--f0htiM0&feature=channel_page
3: Intermezzo
http://fr.youtube.com/watch?v=E9gEZPeO9Y0&feature=channel_page
4: Nocturne
http://fr.youtube.com/watch?v=-QElxEypehc&feature=channel_page
5: Marche nuptiale
http://fr.youtube.com/watch?v=sVjyLbTItmw&feature=channel_page
6: Dans bergamasque
http://fr.youtube.com/watch?v=InZXjYWaQAo&feature=channel_page
7: Final
http://fr.youtube.com/watch?v=uEywl6Iqh7k&feature=channel_page

mardi 17 février 2009

18 février 1869 création du Requiem op 45 "Ein Deutsches Requiem" de Johannes Brahms

Ein deutsches Requiem, op. 45 (Un requiem allemand en français) est une œuvre pour chœur, orchestre et solistes composée par Johannes Brahms entre 1865 et 1868. C'est une œuvre sacrée mais non liturgique. Elle est composée de 7 mouvements et dure entre 70 et 80 minutes, ce qui en fait la plus longue composition de Brahms. Ce requiem lui assura la célébrité.
La mère de Brahms est morte en février 1865, une perte qui l’a profondément peiné et qui pourrait lui avoir inspiré Ein deutsches Requiem. La mort de Robert Schumann en juillet 1856 pourrait aussi avoir été une motivation.
Fin avril 1865, Brahms a fini le premier, le deuxième et le quatrième mouvements. Le deuxième mouvement utilisait du matériel musical, abandonné depuis, écrit en 1854, année de l'effondrement mental et de la tentative de suicide de Schumann et du voyage de Brahms à Düsseldorf afin d'aider Clara Schumann et ses sept enfants.
Brahms termina ce qui est aujourd’hui le cinquième mouvement en août 1866. Johannes Herbeck dirigea les trois premiers mouvements à Vienne le 1er décembre 1867. Bien que cette première se fût mal passée, les six mouvements alors existants furent joués six mois plus tard à la cathédrale de Brême pour le Vendredi Saint 1868 avec Brahms en chef d’orchestre et Julius Stockhausen en soliste baryton. Le concert fut un succès et marqua un tournant dans la carrière de Brahms.
Brahms ajouta le cinquième mouvement en mai 1868. Il fut chanté pour la première fois à Zurich le 12 septembre 1868 par Ida Suter-Weber avec Friedrich Hegar dirigeant l’orchestre de la Tonhalle de Zurich. Le final, le septième mouvement, fut créé à Leipzig le 18 février 1869 par Carl Reinecke et l'orchestre du Gewandhaus de Leipzig avec pour solistes Emilie Bellingrath-Wagner et Franz Krükl.
Brahms a créé le livret de ce requiem lui-même. Contrairement à la messe de requiem catholique traditionnelle qui utilise un texte standard en latin, Ein deutsches Requiem tire son texte de la bible protestante de Martin Luther.
Bien que la messe de requiem de la liturgie catholique commence avec la prière des morts (« Seigneur, donnez-leur le repos éternel »), Ein deutsches Requiem met l’accent sur les vivants avec le texte « Béni soit leur chagrin : qu’ils en soient soulagés ». Cette vision humaniste et sacrée est visible tout au long de l’œuvre.
Voici ce requiem par Claudio Abbado
mouvement n°1
http://fr.youtube.com/watch?v=cU-qesI_ADs
mouvement n°2
http://fr.youtube.com/watch?v=Kil29XlkI78&feature=related
http://fr.youtube.com/watch?v=E1FLxCw_EgA&feature=related
mouvement n°3
http://fr.youtube.com/watch?v=6-4Fixct7jM&feature=related
mouvement n°4
http://fr.youtube.com/watch?v=Rs6ug2TwjYg&feature=related
mouvement n°5
http://fr.youtube.com/watch?v=vntXiXqev5Y&feature=related
mouvement n°6
http://fr.youtube.com/watch?v=4_jGGIA7MyQ&feature=related
http://fr.youtube.com/watch?v=7WwVGxEN0Bw&feature=related
mouvement n°7
http://fr.youtube.com/watch?v=WF7FCteaXo0&feature=related
http://fr.youtube.com/watch?v=46tWh-rzvlA&feature=related

lundi 16 février 2009

17 février 1904 création de Madame Butterfly de Giacomo Puccini

Acte I
À Nagasaki, en 1904, Goro, entremetteur, fait visiter à B.F.Pinkerton, officier américain de passage, la maison que ce dernier vient d’acheter. Il lui présente ses serviteurs dont Suzuki, la servante de sa fiancée Madame Butterfly.
Puis le consul américain Sharpless arrive. Pinkerton lui explique que les contrats de location, ici, sont très précaires. On signe pour 999 ans mais on peut se dédire chaque mois ! C’est pareil pour les contrats de mariage (Air : « Dovunque al mundo, lo yankee vagabondo ». « Partout dans le monde, le Yankee vagabonde».) Sharpless le met en garde et l’avertit de la candeur et de la sincérité de Butterfly. Pinkerton prend ce mariage comme un passe-temps et lui explique qu’il se mariera plus tard avec une vraie épouse Américaine « una vera spoza americana » Arrivée de Butterfly en tête d’un magnifique cortège avec ses amies et ses parents (Air : « Ecco ! Son giunte».) Elle chante son bonheur. Pinkerton est sous le charme.
Les critiques fusent dans la foule, humiliant Butterfly, qui se déshonore en épousant un étranger. Pinkerton prend le mariage au second degré (« che burletta » quelle farce) malgré les avertissements répétés de Sharpless.
Ils entrent dans la maison. Elle lui montre quelques petits objets qu’elle a emportés, le poignard avec lequel son père s’est suicidé et les Ottokés, statuettes symbolisant les âmes de ses ancêtres. Elle lui avoue s’être convertie au « Dieu des Américains » par amour pour lui.
Le commissaire impérial célèbre la cérémonie de mariage. Tout le monde trinque et se réjouit quand soudain, apparition quasi-surnaturelle, l’oncle bonze surgit ! Il maudit Butterfly (Cio-Cio-San) qui a renié sa famille et ses ancêtres. Pinkerton défend Butterfly et chasse le bonze. Restés seuls, il la réconforte. Le premier acte s’achève sur un très beau duo d’amour (« Viene la sera » « la nuit approche »). Elle se sent « seule … et reniée, reniée… et heureuse » « Sola e rinnegata ! rinnegata e felice ! » Comme le papillon (« farfalle »), elle est épinglée pour la vie !
Acte II
Trois ans se sont écoulés depuis le départ de Pinkerton et Butterfly l’attend toujours. Entre temps, la situation financière de Butterfly s’est dégradée. Suzuki prie pour que Butterfly cesse de pleurer, mais sans grand espoir : « on n’a jamais vu un mari étranger revenir au nid », tandis que Butterfly prie le Dieu américain. Elle espère le retour de Pinkerton à la « saison où les rouge-gorge font leur nid » comme il lui avait promis. Très bel et touchant aria de Butterfly: « Un bel dì vedremo…» « un beau jour…»
Goro et Sharpless rendent visite à Butterfly. Goro lui présente des riches prétendants, dont le prince Yamadori. Mais elle les éconduit tous car elle se considère encore comme mariée. Sharpless commence à lui lire une lettre où Pinkerton lui annonce que c’est fini, mais il n’ose terminer. Bouleversée, elle promet qu’elle se tuera s’il ne revient pas. Puis, elle lui présente son enfant, dont Pinkerton ignore l’existence (Aria triste : « Che tua madre dovrà ».) Elle préfère mourir plutôt que redevenir geisha. Sharpless se retire, promettant de prévenir Pinkerton. Pendant ce temps, Goro rôde autour de la maison, répandant le bruit que l’enfant n’a pas de père.
Acte III
Coup de canon ! Le navire de Pinkerton entre au port et Butterfly l’aperçoit. Quel bonheur ! Butterfly et Suzuki décorent la maison avec toutes les fleurs du jardin. Butterfly s’habille comme au premier jour pour accueillir Pinkerton.
Pinkerton et Sharpless arrivent alors à la maison avec Kate, la nouvelle épouse américaine de Pinkerton. Il demande à Suzuki de lui confier l’enfant pour assurer son avenir. Sharpless lui répète ses reproches : « Ve dissi » « je vous l’avais bien dit ». Tragique trio entre Pinkerton, Suzuki et Sharpless. Pinkerton éprouve un grand remords sincère (Air : « addio, fiorito asil » « Adieu asile fleuri ».) Puis il s’enfuit lâchement.
Kate demande l’enfant à Suzuki et promet d’en prendre soin. Butterfly se réveille, aperçoit Kate et comprend la vérité. Désespérée, elle consent à donner son fils à Pinkerton à condition qu’il vienne le chercher lui-même. Butterfly se tue avec un poignard sur lequel sont gravés ces mots : « celui qui ne peut vivre dans l’honneur meurt avec honneur ». Dehors, on entend les appels émus de Pinkerton, saisi par le remords : « Butterfly, Butterfly, Butterfly... »
Voici l'intégralité du film avec Mirella Freni Placido Domingo, orchestre sous la direction d'Herbert Von Karajan
En Playlist:
http://fr.youtube.com/watch?v=f-lXGpl5D7s&feature=PlayList&p=5072D576836D3070&index=0&playnext=1
Par éléments:
séquence 1
http://fr.youtube.com/watch?v=f-lXGpl5D7s
séquence 2
http://fr.youtube.com/watch?v=rqTVlN4BJsE&feature=related
séquence 3
http://fr.youtube.com/watch?v=_Im8n6hprEY&feature=related
séquence 4
http://fr.youtube.com/watch?v=_8I1vQwun_c&feature=related
séquence 5
http://fr.youtube.com/watch?v=WqS5ZSzUaH4&feature=related
séquence 6
http://fr.youtube.com/watch?v=IvexSfANgaA&feature=related
séquence 7
http://fr.youtube.com/watch?v=oxDjRqYaDt0&feature=related
séquence 8
http://fr.youtube.com/watch?v=xAug2yCuM4w&feature=related
séquence 9
http://fr.youtube.com/watch?v=xfUvzM64xro&feature=related
séquence 10
http://fr.youtube.com/watch?v=ZWAaK4DyAt8&feature=related
séquence 11
http://fr.youtube.com/watch?v=ke8WiCqSsCw&feature=related
séquence 12
http://fr.youtube.com/watch?v=2W70S8LuCeY&feature=related
séquence 13
http://fr.youtube.com/watch?v=QDPuR5ZdVqU&feature=related
séquence 14
http://fr.youtube.com/watch?v=h1LlfKc3XYk&feature=related
séquence 15
http://fr.youtube.com/watch?v=yu_vKpKezwk&feature=related
séquence 16
http://fr.youtube.com/watch?v=p3MTnuyE2s0&feature=related
séquence 17
http://fr.youtube.com/watch?v=uRV790Uoqdw&feature=related
séquence 18
http://fr.youtube.com/watch?v=B_9kP9Pbav8&feature=related
séquence 19
http://fr.youtube.com/watch?v=oF4r9kqS6Eg&feature=related
séquence 20
http://fr.youtube.com/watch?v=_fiILiwtOZI&feature=related

16 février 1892 Création de Werther de Jules Massenet

Werther est un drame lyrique de Jules Massenet en quatre actes et cinq tableaux, d'après l'œuvre de Goethe, créé à Vienne le 16 février 1892 avant d'être représenté à Paris le 16 janvier 1893.
Acte I
En plein été, le bailli de Wetzlar fait répéter à ses jeunes enfants un choral de Noël. Le jeune Werther promis à une carrière diplomatique est sensible au charme rustique de cette demeure "Je ne sais si je veille encore" et surtout à celui de la fille aînée du bailli, Charlotte, mais celle-ci a promis à sa Mère avant son décès d'épouser Albert. Werther et Charlotte partent ensemble pour le bal tandis que le bailli va rejoindre ses amis Johann et Schmidt à l'auberge. Albert "Elle m'aime", revient à l'improviste et est accueilli par Sophie et ils évoquent le prochain mariage. Werther et Charlotte "il faut nous séparer" rentrent sous un clair de lune délicatement confié à l'orchestre. Le jeune homme se laisse aller à la passion. Mais la voix du bailli brise l'idylle au désespoir de Werther.
Acte II
Trois mois plus tard, Johann et Schmidt devant l'auberge boivent à la santé de Charlotte et Albert. Albert se réjouit de ses trois premiers mois de mariage avec Charlotte "Trois mois" tandis que Werther souffre "Un autre est son époux". Albert puis Sophie tentent de consoler Werther. Il peut enfin parler à Charlotte qui repousse ses mots d'amour mais lui fixe rendez-vous à Noël. L'idée de suicide vient à l'esprit du jeune homme. Il annonce son départ à Sophie qui éclate en sanglots tandis qu'Albert voyant la réaction de Charlotte comprend les sentiments de Werther.
Acte III
A la veille de Noël, Charlotte relit les lettres de Werther "scène des lettres". L'irruption de Sophie ne fait qu'aggraver la tristesse de la jeune femme "Va ! laisse couler mes larmes". Sophie lui demande de venir fêter Noël avec la famille en l'absence d'Albert. Elle se laisse aller à la prière lorsque Werther paraît. Le souvenir des poèmes d'Ossian "Pourquoi me réveiller" ranime la passion des deux jeunes gens qui tombent dans les bras l'un de l'autre. Charlotte prenant conscience de son geste s'enfuit. Werther est désormais résolu à en finir. Albert trouve une chambre vide. Un domestique apporte une lettre de Werther qui annonce son départ pour un long voyage et demande à Albert de lui prêter ses pistolets. Froid, le mari ordonne à sa femme de remettre au domestique la boîte qui les contient. Charlotte comprenant la situation se précipite au dehors.
Acte IV
Le premier tableau confié à l'orchestre représente la nuit de Noël. Au second tableau, Werther gît dans son cabinet de travail, le crâne fracassé mais encore vivant. Charlotte se précipite et pour la première fois avoue son amour au jeune homme. L'émotion de la scène est renforcée par le chant en coulisse des enfants du bailli. Dans un dernier monologue triste et serein, Werther expire.
Voici quelques extraits:
Acte I: Je ne sais si je veille encore
http://fr.youtube.com/watch?v=OM1swUl1DYw
Acte I: Elle m'aime
http://fr.youtube.com/watch?v=-pITXyntM0A
Acte I: Il faut nous séparer
http://fr.youtube.com/watch?v=s6nALBdy_XQ
Acte II: Trois mois
http://fr.youtube.com/watch?v=2H76kihXKqU
Acte II: Un autre est son époux
http://fr.youtube.com/watch?v=qx4JKSZmV1E
Acte III: Scène des lettres
http://fr.youtube.com/watch?v=JfTuKoY5eLw
Acte III: Va! Laisse couler mes larmes
http://fr.youtube.com/watch?v=mD7SX_AKs9Q
Acte III: Pourquoi me réveiller
http://fr.youtube.com/watch?v=2JiluDPMVBU
Actes III et IV: Dieu tu ne voudras pas
séquence 1
http://fr.youtube.com/watch?v=2g4oRqUWG6s
séquence 2
http://fr.youtube.com/watch?v=SV-J_I-V2jQ

samedi 14 février 2009

15 février 1857 Décès de Mikhaïl Glinka

Mikhaïl Ivanovitch Glinka né le 1er juin 1804 à Novospasskoïe et mort le 15 février 1857 à Berlin, était un compositeur russe, fondateur de l'école musicale russe moderne.
Il poursuit des études musicales auprès de nombreux professeurs d'Europe centrale et notamment à Berlin avec Siegfried Dehn, ancien élève de Beethoven. Il subit l'influence de l'Allemagne, de la France et de l'Italie où il séjourne en 1830 et 1833 mais de retour en Russie, il décide de construire une harmonie nouvelle fondée sur les particularités des chants populaires russes. Il apparait comme le fondateur de l'école russe. L’œuvre de Glinka a en effet une dimension dramatique qui annonce Moussorgski et Rimski-Korsakov. Il fut également le contemporain et l'ami de Pouchkine et de Gogol, encouragea la vocation musicale du jeune Balakirev et fut le modèle et l'inspirateur direct du Groupe des Cinq.
Glinka est également l'auteur du Chant patriotique utilisé comme hymne national de la Fédération de Russie de 1991 à 2000.
Glinka nous a laissé deux opéras Une vie pour le Tsar et Ruslan et Ludmila, des mélodies et des romances, des poèmes symphoniques et quelques œuvres de musique de chambre.
Opéra
Ruslan et Ludmila
Ouverture par Zubin Mehta
http://fr.youtube.com/watch?v=HX-gR-zzZgc
Musique de chambre
Trio
pathétique pour clarinette, basson et piano en Ré mineur par Elèves du conservatoire de Belgrade
mouvement n°1
http://fr.youtube.com/watch?v=JnEu9IXE0mk&feature=related
mouvement n°2
http://fr.youtube.com/watch?v=_w0iVnya5gM&feature=related
mouvement n°3
http://fr.youtube.com/watch?v=YXOlRchqlrY&feature=related
mouvement n°4
http://fr.youtube.com/watch?v=Zp5mHMYQx5A&feature=related
Musique pour piano
Romance
L'alouette par Evgeny Kissin
http://fr.youtube.com/watch?v=QmeKI3r3LTw

vendredi 13 février 2009

14 février 1959 naissance de Renée Fleming

Renée Fleming est une soprano américaine de renom, née le 14 février 1959 à Indiana, Pennsylvanie. Elle possède des ascendances tchèques par son arrière grand mère maternelle.
Les possibilités étendues de sa voix permettent à Renée Fleming d'aborder des rôles extrêmement variés qui s'adressent aussi bien aux sopranos lyriques ou dramatiques, qu'aux coloratur et aux spinto. Elle « tient » les notes les plus aiguës sans jamais faiblir. Son registre étendu, son timbre « crémeux », velouté, enveloppant et suave voire charnel alliés à un travail incessant la font considérer comme une des plus grande sopranos actuelles.
Elle a été particulièrement applaudie pour ses interprétations de la Comtesse Almaviva (Les Noces de Figaro de Mozart), de Desdémone (Otello de Verdi), Violetta (La Traviata de Verdi). Elle est l'inoubliable Rusalka de l'opéra éponyme de Dvorak, Manon ou Thaïs dans les opéras de Massenet. Elle brille encore dans le rôle de la Maréchale du Chevalier à la Rose de Richard Strauss et campe la très crédible alcoolique d'Un tramway nommé désir d'André Previn.
Voici quelques une de ses interprétations:
Musique sacrée
Giuseppe Verdi
Requiem
Libera me Domine
http://fr.youtube.com/watch?v=06tQpVtlQMo&feature=related
Opéra
Alfredo Catalani
La Wally
Ebben ne andro lontana
http://fr.youtube.com/watch?v=qdFBA2r-FiE&feature=related
George Gershwin
Porgy and Bess
Summertime
http://fr.youtube.com/watch?v=qVMhqDd7nZM
Charles Gounod
Faust
Air des bijoux
http://fr.youtube.com/watch?v=pWcPJsOqWrw&feature=related
Jules Massenet
Manon
Acte II: Adieu, notre petite table
http://fr.youtube.com/watch?v=KEcpVxDJtoM
Thaïs
Dis-moi que je suis belle
http://fr.youtube.com/watch?v=1D9f4UEl2Kk&feature=related
Wolfgang Amadeus Mozart
Les Noces de Figaro
Dove sono
http://fr.youtube.com/watch?v=LLM5CFACTtA&feature=related
Giacommo Puccini
Gianni Schicchi
O mio babbino caro
http://fr.youtube.com/watch?v=nRaMOka3xzo&feature=related
Musique de film
Frederik Loewe
My Fair Lady
I could have dance
http://fr.youtube.com/watch?v=qx_AFqIa9F0&feature=related

jeudi 12 février 2009

12 février 1924 création de la Rhapsodie in blue de George Gershwin

Après le succès d'un concert expérimental jazz-classique de la chanteuse canadienne Eva Gauthier au Aeolian Hall de New-York le premier novembre 1923, le chef d'orchestre Paul Whiteman décida de se risquer dans un projet plus ambitieux. Il commanda alors à Gershwin un concerto pour présenter lors d'un concert jazz au Aeolian Hall en février 1924. Whiteman avait commencé à s'intéresser à une composition de ce genre par Gershwin après avoir été impressionné par l'originalité de l'opéra en un acte Blue Monday, qui avait été un échec. Gershwin n'était pas trop enthousiaste à l'idée de cette nouvelle pièce puisque sa nouvelle comédie, Sweet Little Devil, devait faire ses débuts à New York le 21 janvier. Il devrait encore probablement réviser la partition jusqu'à cette date et il ne pensait pas avoir le temps pour composer le concerto.
Le 4 janvier, le frère de George Gershwin, Ira Gershwin lut dans le New York Tribune. un article intitulé "Qu'est-ce que la musique américaine?" à propos du concert de Whiteman. Le dernier paragraphe annonçait que "George Gershwin travaillait à un concerto jazz". Mis au courant, Gershwin décida finalement de composer la pièce.
Comme il ne restait plus que cinq semaines avant le concert, Gershwin se mit rapidement au travail, et c'est dans un train de Boston que les idées pour la Rhapsodie in Blue lui sont venues.
Il se mit au travail le 7 janvier, comme indiqué sur le manuscrit pour deux pianos. La composition fut achevée en quelques semaines et Gershwin demanda à Ferde Grofé de faire les arrangements pour orchestre. Les orchestrations furent finies le 4 février, seulement huit jours avant la première.
L'orchestre de Whiteman était augmenté d'une section de cordes, avec George Gershwin au piano. Gershwin improvisa les solos de piano. Comme il n'écrivit la partition de piano qu'après le concert, nous ne savons pas à quoi ressemblait la Rhapsodie originale.
Le concerto suscita des critiques variées. Quelques uns le qualifièrent de "musique de nègre", d'autres de musique sans forme. D'autres encore clamèrent le génie du compositeur.
La voici par André Previn
séquence 1
http://fr.youtube.com/watch?v=8lkBfb7qKCI&feature=related
séquence 2
http://fr.youtube.com/watch?v=ImNzQZLTE_s&feature=related

mercredi 11 février 2009

11 février 1840 Création de La Fille du Régiment de Donizetti

En principe, selon le livret original, l'action devrait se situer près de Bologne et les soldats être autrichiens, mais dans toutes les représentations de l'œuvre, l'action se situe en 1805 dans le Tyrol, occupé par les troupes de Napoléon Ier, et les soldats sont français.
Acte I
La marquise de Birkenfeld, qui retournait chez elle, a été contrainte par la guerre de faire halte à proximité d'un village, au pied des montagnes. Les villageois surveillant les manœuvres des Français dans le lointain annoncent que ceux-ci ont dû faire marche arrière.
Sulpice, un sergent français, apparaît alors brusquement et effraie la marquise qui va se cacher en toute hâte dans une chaumière. Il est suivi par la vivandière Marie, que le régiment a adoptée comme sa fille. Il la presse de questions au sujet de ses rencontres avec un mystérieux jeune homme. Marie répond que les bruits qui courent à ce sujet sont fondés et que le jeune homme en question lui a un jour sauvé la vie.
Les soldats découvrent alors un Tyrolien qui rôde autour du camp, l'amènent, et Marie reconnaît en lui son sauveur, Tonio. On lui souhaite la bienvenue, d'autant plus qu'il a déclaré qu'il soutiendrait désormais la France. Il réussit à s'isoler en compagnie de Marie, et tous deux se confient mutuellement leur amour.
Sortant de sa cachette, la marquise s'approche de Sulpice et le prie de lui accorder sa protection durant son voyage. Durant leur conversation, Sulpice associe le nom de la marquise à celui du capitaine Robert qui dirigea le régiment plusieurs années auparavant. La marquise indique en effet que le capitaine était l'époux de sa sœur. Sulpice devine alors que Marie est leur fille, et le sergent saisit cette occasion pour présenter celle-ci à sa « tante ». Tonio, qui entre-temps s'est engagé, persuade le régiment, son « père » adoptif, de consentir à leur mariage. Toutefois, la marquise décide d'éloigner Marie du régiment et de la ramener dans la maison de sa famille.
Acte II
La marquise se propose de marier Marie au duc de Crakentorp. Elle fait venir Sulpice chez elle et lui demande de parler à Marie, qui a certes accepté ce mariage, mais ne s'en réjouit pas. La marquise s'est efforcée de débarrasser la jeune fille des manières peu raffinées qu'elle a acquises au régiment, mais lorsque Marie revoit Sulpice, il est évident qu'elle aspire à retrouver son ancien mode de vie.
Au grand plaisir de Marie, tous ses anciens camarades se montrent alors, et parmi eux Tonio, devenu officier. Ce dernier confie à la marquise combien il aime Marie, mais elle l'informe de ses plans et le congédie. Restée seule avec Sulpice, la marquise avoue alors que Marie est sa propre fille, et elle espère que le mariage qu'elle a arrangé résoudra les difficultés auxquelles la mère et la fille se trouvent confrontées.
La signature du contrat de mariage doit avoir lieu ce même jour, et la mère du duc de Crakentorp paraît parmi les autres invités. Marie arrive enfin ; elle vient d'apprendre que la marquise est sa mère et s'arme de courage au moment de la signature; mais survient alors Tonio, accompagné de tout le régiment, pour mettre fin à la cérémonie. Il révèle publiquement que Marie a autrefois été vivandière. Les invités sont charmés par cette nouvelle, et la marquise, émue, finit par accepter que sa fille choisisse elle-même son futur mari. Tonio sera bien entendu l'heureux élu, et la duchesse quitte les lieux, cependant que les invités s'apprêtent pour les réjouissances.
Voici quelques extraits dans la version de Nathalie Dessay
Acte I: Mon régiment
http://fr.youtube.com/watch?v=aLD0xcxpQgE&feature=PlayList&p=72AA85CD5741C52E&index=1
Acte I: Chacun le sait, chacun le dit
http://fr.youtube.com/watch?v=Ijdii2A5cCw&feature=PlayList&p=72AA85CD5741C52E&index=0
Acte I: Ah! Mes Amis par Juan Diego Florez
http://fr.youtube.com/watch?v=2WdFa6nPlyE&feature=PlayList&p=72AA85CD5741C52E&index=4
Acte II: Le jour naissait dans le bocage
http://fr.youtube.com/watch?v=pqbAIBuXUE0&feature=PlayList&p=72AA85CD5741C52E&index=3&playnext=2
Acte II: Salut à la France
http://fr.youtube.com/watch?v=WAXSiHbLfEM&feature=related

mardi 10 février 2009

10 février 1878 Création de la Symphonie n°4 de Tchaïkovski

Les superbes sonneries de cuivres qui ouvrent la symphonie représentent le fatum (« Une force du destin qui nous interdit de goûter le bonheur, veille jalousement à ce que notre félicité et nos apaisements ne soient jamais sans mélange, pend au-dessus de nos têtes comme l'épée de Damoclès, et verse inexorablement un lent poison dans l'âme. Il faut nous y soumettre et nous résigner à une tristesse sans issue »). À chaque fois que l'homme croit pouvoir se détacher de son destin pour aller vers quelque chose de meilleur, le thème du fatum réapparait tel un retour brutal à la triste réalité. Ces sonneries de cuivres seront le thème récurrent de la symphonie. La quatrième symphonie est la première des symphonies de Tchaïkovski dites du destin. Suivront ensuite la Cinquième symphonie et la Pathétique.
Les trois premiers mouvements furent composés à Venise, lorsque Tchaïkovski résidait à la chambre 106 du Londra Palace du 2 au 16 décembre 1877. Il comptait appeler sa symphonie "Do Leoni" (Les Deux Lions) en honneur du lion de Saint Marc et du lion rampant anglais.
La première représentation de la quatrième symphonie eut lieu à Moscou le 10 février 1878 sous la direction de Nikolaï Rubinstein. Elle devint rapidement un pilier du répertoire classique et fut une des symphonies les plus jouées à la fin du XIXe siècle.
La dédicace de la partition indique : « À mon meilleur ami ». Tchaïkovski fait allusion en fait à Nadejda von Meck, sa mécène, avec laquelle il entretient depuis peu des relations épistolaires.
La voici par Daniel Barenboïm:
mouvement n°1
http://www.youtube.com/watch?gl=FR&hl=fr&v=S-c1LLZaVCA
http://fr.youtube.com/watch?v=O7fbJattv34&feature=related
mouvement n°2
http://fr.youtube.com/watch?v=cN7oFdFqtB4&feature=related
mouvement n°3
http://fr.youtube.com/watch?v=LErQfuDFGuI&feature=related
mouvement n°4
http://fr.youtube.com/watch?v=PLHj-eekdNU&feature=related

lundi 9 février 2009

9 février 1893 Création de Falstaff de Giuseppe Verdi

Falstaff est une comédie lyrique en trois actes de Verdi d'après les Joyeuses Commères de Windsor de Shakespare. La création a eu lieu le 9 février 1893 à la Scala de Milan.
Verdi a 80 ans quand il compose Falsttaff, c'est l'histoire d'une farce (au sens propre du terme) faite par trois femmes de caractère à un coureur de jupons imbu de sa personne, l'esquire Falstaff en personne, trame dans laquelle se glisse une touchante histoire d'amour contrarié entre deux adolescents transis.
Un résumé en dix minutes:
http://fr.youtube.com/watch?v=F8MaQ3Og8js&feature=related
Quelques extraits par John Terfel baryton:
Acte I: L'onore! Ladri
http://fr.youtube.com/watch?v=QaiZJPvcB5Y
Acte II: C'e A Windsor Una Dama
http://fr.youtube.com/watch?v=f1sUSefCAeA&feature=related
Acte II: Va Vecchio John
http://fr.youtube.com/watch?v=a8iBz-5ENwk&feature=related
Acte III: Tutto, nel mondo e burla
http://fr.youtube.com/watch?v=igCZGOO0u-E&feature=channel_page
La scène finale par Georg Solti chef d'orchestre
http://fr.youtube.com/watch?v=7E4S-E2qAX8

dimanche 8 février 2009

8 février 1946 Création du Concerto pour piano n°3 de Béla Bartok

Le Concerto pour piano n° 3, Sz 119 est le dernier des concertos pour piano de Béla Bartók.Il a été écrit durant l'été 1945 (Bartok est en exil aux États-Unis) alors que le compositeur est presque ruiné et gravement malade. Il a alors deux commandes en chantier : un concerto pour alto et ce troisième concerto pour piano. Le premier est d’un apport financier sûr et immédiat mais c’est au second que le compositeur se hâte de travailler, la mort s’approche et la perspective de s’exprimer une dernière fois est là, devant lui. Il décide alors d’offrir à sa femme Ditta Pasztory une dernière œuvre qu’elle puisse jouer, si elle doit continuer à gagner sa vie comme concertiste : il a prévu de lui offrir pour son anniversaire, au début de l’automne. Il ne s’éteint que quelques jours avant, le 26 septembre.
Son fils Peter, démobilisé depuis quelques mois, vit à cette époque auprès de lui et de sa mère afin de s’occuper d’eux. Ditta perd peu à peu ses esprits face à l’incertitude de ces dernières années d'exil et Bartok est devenu trop faible pour se lever. Avec le renfort de Tibor Serly, Peter l’aide à travailler au lit, ils lui préparent le papier, tracent les barres de mesure au bout desquelles Bartok écrit déjà le mot « fin » (!!): sa musique est en tête, elle ne demande qu’à être écrite. Il ne peut finir les 17 dernières mesures (sur + de 1200) mais il laisse à Serly ses instructions pour les combler. Ce dernier n'a qu'à les orchestrer. On ne peut s’empêcher, lorsqu’on pense à Bartok dans ces conditions, de faire le parallèle avec Mozart et son Requiem : Bartok qualifie d’ailleurs lui-même l’adagio central (et c’est la seule fois de toute sa vie) d’Adagio religioso...
La première est donnée le 8 février 1946 par l'Orchestre de Philadelphie sous la direction d'Eugene Ormandy avec György Sándor au piano. Ce concerto comprend trois mouvements: Allegretto, Adagio religioso, Allegro vivace.
Voici ce concerto par Martha Argerich:
mouvement n°1
http://fr.youtube.com/watch?v=phN-IOj1XPE&feature=channel_page
mouvement n°2
http://fr.youtube.com/watch?v=zsMIuNgVVPg&feature=channel
mouvement n°3
http://fr.youtube.com/watch?v=uyM8LzgtQrY&feature=channel

samedi 7 février 2009

7 février 1875 Création de la Symphonie espagnole d'Édouard Lalo

La Symphonie espagnole est une œuvre pour violon et orchestre composée par Édouard Lalo, son 21e opus en ré mineur. Écrite en 1874 pour le violoniste Pablo de Sarasate, elle est créée par le dédicataire aux Concerts Populaires à Paris le 7 février 1875.
Officiellement une symphonie, elle est considérée comme un concerto pour violon par les musiciens aujourd'hui. L'œuvre est écrite dans une période où les rythmes latins étaient en vogue (Carmen de Georges Bizet est présentée au public un mois plus tard).
La Symphonie espagnole est une des œuvres les plus connues de Lalo. Elle fut un succès dès sa création et permit à son auteur de se faire un nom. Elle est écrite en cinq mouvements: Allegro non troppo, Scherzando: Allegro molto, Andante, Rondo: Allegro.
Voici cette symphonie interprétée par le très grand violoniste russe Leonid Kogan.
mouvement n°1
http://fr.youtube.com/watch?v=YfCs4DesbrA&feature=related
mouvement n°2
http://fr.youtube.com/watch?v=yb9WD60smEo&annotation_id=annotation_560371&feature=iv
mouvement n°3
http://fr.youtube.com/watch?v=MO1CcCxm39s&annotation_id=annotation_838026&feature=iv
mouvement n°4
http://fr.youtube.com/watch?v=YlWxtkKutD4&annotation_id=annotation_167475&feature=iv
mouvement n°5
http://fr.youtube.com/watch?v=MFvj0nxtHe0&annotation_id=annotation_362555&feature=iv

jeudi 5 février 2009

6 février 1950 création de La Voix Humaine de Francis Poulenc

La Voix humaine est une pièce de théâtre de Jean Cocteau, adaptée sous forme de tragédie lyrique par Francis Poulenc en 1958.
La pièce a été écrite en 1930 et créée par Berthe Bovy en 1930 à la Comédie-Française. Elle ne met en scène qu'un seul personnage, une femme au téléphone, qui, après quelques tentatives infructueuses, finit par joindre son destinataire au téléphone. Elle l'appelle "chéri", mais elle doit lui rendre leurs lettres et se montrer courageuse. A travers les non-dits et un moyen de communication défaillant, la pièce présente une rupture amoureuse difficile. Le personnage aime encore l'homme à qui elle parle, et a sans doute tenté de se suicider.
Composée en 1958, la tragédie lyrique en un acte de Francis Poulenc est créée le 6 février 1959 par Denise Duval, salle Favart à Paris.
L'œuvre prend la forme d'un monologue bouleversant, avec de longs passages de chant sans accompagnement musical qui requièrent particulièrement les talents d'actrice de l'interprète.
séquence 1
http://fr.youtube.com/watch?v=SmJlLaGJC8I&feature=related
séquence 2
http://fr.youtube.com/watch?v=7NZCMfh7tHU&feature=related
séquence 3
http://fr.youtube.com/watch?v=ICOYAvJPe6E&feature=related
séquence 4
http://fr.youtube.com/watch?v=TGlW3z_Dmss&feature=channel_page

5 février 1887 Création d'Otello de Giuseppe Verdi

Au XVIe siècle, à Chypre, dans le port de Fangouste, le général Otello arrive avec son navire après avoir vaincu la marine turque en Méditerranée et assuré l'autorité vénitienne sur Chypre.
Acte I Un port de Chypre
Otello arrive après avoir essuyé une forte tempête en mer et exprime son triomphe (Esultate). Jago, enseigne d'Otello et Roderigo, noble vénitien échangent leur opinion sur Otello. Si Jago souhaite tout le mal possible à Otello parce que ce dernier a nommé Cassio un capitaine vénitien à sa place et ne lui a pas donné d'avancement, Roderigo, lui, veut se débarrasser d'Otello pour posséder sa femme Desdemona. Jago promet qu'il se vengera d'Otello pour servir leurs desseins. Les taverniers préparent une fête, Jago qui sait que Cassio ne supporte pas le vin le pousse à boire; Quand il est tout à fait soûl, Roderigo, stimulé par Jago provoque Cassio en le traitant d'ivrogne et les deux hommes se battent en duel: Cassio blesse Montano ancien gouverneur de Chypre et Jago fait tout dégénérer en défaveur de Cassio tout en feignant de remédier la crise: résultat, l'émeute gagne la ville entière. Otello, irrité par ce tapage, a dû sortir du palais il dégrade Cassio qu'il tient pour unique responsable et retourne voir sa femme (Giá nella notte densa).
Acte II Jardins du palais
Jago suggère à Cassio de demander à Desdemona l'épouse d'Otello d'intercéder en sa faveur ce qu'il fait. Comme Otello arrive Jago commence à énerver Otello par des insinuations discrètes sur Cassio et sa femme. Desdemona arrive et Jago profite de la colère d'Otello pour s'emparer du mouchoir que Desdemona a tendu à son mari pour qu'il s'essuie et que celui-ci a jeté. La servante de Desdemona qui est la femme de Jago a vu la scène mais Jago l'oblige à ne rien dire. Otello resté seul avec Jago exige une preuve et Jago lui assure avoir vu un mouchoir brodé appartenant à Desdemona dans la chambre de Cassio. Otello jure de se venger (O monstruosa colpa!).
Acte III Salle principale du palais
Otelle toujours en colère doit recevoir une délégation d'ambassadeurs vénitiens mais il est surtout concentré sur son problème conjugal. Otello nomme Jago capitaine (à la place de Cassio) et demande à sa femme le mouchoir mais elle ne l'a pas et c'est finalement Cassio qui brandit le mouchoir brodé qu'il a trouvé dans sa chambre. Pour Otello la preuve est établie. Il lit le message du Doge qui le rappelle à Venise et nomme comme successeur Cassio. Il interprète la tristesse de Desdemona et de Cassio comme le fait de leur prochaine séparation entre dans une furie incontrôlable et jette sa femme à terre. Desdemona, effondrée, pleure sans haine dans ses paroles, elle aime toujours son époux malgré la honte qu'il lui fait subir. Perdant tout sang-froid Otello, à grands cris congédie violemment l'assistance et maudit Desdemona qui quitte la salle, anéantie. Sa furie est si forte qu'il s'évanouit de rage.
Acte IV la chambre d'Otello et Desdemona
Desdemona dit à sa servante que son mari lui fait peur et lui a ordonné de l'attendre dans leur chambre. Elle a de sombres pressentiments et pour se calme fait sa prière (Ave Maria) se couche et s'endort. Oello entre voit sa femme endormie et l'embrasse à trois reprises ce qui l'éveille. Malgré les dénégations de Desdemona Otello la tue en l'étranglant sur le lit. La servante révèle l'épisode du mouchoir et Jago s'enfuit. Scène finale: Otello se rendant compte de l'erreur fatale qu'il a faite se suicide et avant de mourir embrasse trois fois sa femme.
Voici quelques extraits de la version du Metropolitan Opera de New York, Placido Domingo est Otello et Renée Fleming Desdemona, orchestre sous la direction de James Levine.
Acte I: Esultate
http://www.youtube.com/watch?v=9hN1guVJt9o&feature=related
Acte I: Giá nella notte densa
http://www.youtube.com/watch?v=VNqEkuC8Vyw&feature=related
Acte II: O monstruosa colpa!
http://www.youtube.com/watch?v=NuRCBuG1tH4
Acte III: scènes 1 et 2
partie 1
http://www.youtube.com/watch?v=MpcQcLZRetQ&feature=channel_page
partie 2
http://www.youtube.com/watch?v=l9dx8PAbfgw&feature=related
Acte III: Dernière scène
partie 1
http://www.youtube.com/watch?v=4-94nXLMOfs
partie 2
http://www.youtube.com/watch?v=V7z5iaufcBw&feature=related
Acte IV Mia madre...Piangea cantando
http://www.youtube.com/watch?v=FZJLsyI80Cw&feature=related
Acte IV: Ave Maria
http://www.youtube.com/watch?v=WhcqkeXID5g&feature=related

lundi 2 février 2009

3 février 1525 Naissance de Giovanni Pierluigi da Palestrina

Giovanni Pierluigi da Palestrina (né à Palestrina (Praeneste) près de Rome, probablement le 3 février 1525 ou 1526 - mort le 2 février 1594 à Rome) est un compositeur italien.
Il est le représentant de la Renaissance et le plus connu des compositeurs musicaux catholiques. Palestrina a eu un énorme impact sur le développement de la musique religieuse catholique, et ses œuvres peuvent être interprétés comme un résumé de la polyphonie de la Renaissance. Voici quelques extraits de sa messe Papae Marcelli par la Polyphonie Franco-Flamande
Kyrie
http://fr.youtube.com/watch?v=y28ZRYF9Q-4&feature=related
Gloria
http://fr.youtube.com/watch?v=ry1sQz3vQUc&feature=related
Credo
http://fr.youtube.com/watch?v=cjehApMOOb8&feature=related
Agnus Dei
http://fr.youtube.com/watch?v=7Pp0XUU6Rmk&feature=related

dimanche 1 février 2009

2 février 1890 création de la symphonie n°8 d'Antonín Dvorak

La Symphonie n° 8 en sol majeur, opus 88, du compositeur tchèque Antonín Dvořák fut écrite entre septembre et novembre 1889 puis créée le 2 février 1890 à Prague.
Proche des inspirations populaires, elle témoigne pour l’essentiel d’une atmosphère allégée et rassérénante, celle-là même dont Dvořák jouissait au village de Vysoka où la symphonie fut composée. Si elle réunit des éléments disparates et à première vue incompatibles, elle réussit le tour de force de rester équilibrée.
Musicalement, les particularités de cette symphonie sont sa tonalité (de sol majeur, peu courante pour une symphonie romantique) et l’alternance du majeur et du mineur (souvent prisée par Dvořák).
Elle se compose de quatre mouvements:
mouvement n°1
http://fr.youtube.com/watch?v=i2D7JQi016I&feature=channel_page
mouvement n°2
http://fr.youtube.com/watch?v=3NY_Tl7g-Xo&feature=channel
http://fr.youtube.com/watch?v=qPF2C6N-uQU&feature=channel
mouvement n°3
http://fr.youtube.com/watch?v=P5B05l5porU&feature=channel
mouvement n°4
http://fr.youtube.com/watch?v=k-efkmVOOcc&feature=related
http://fr.youtube.com/watch?v=-wA8L0T8DUo&feature=related