mardi 30 juin 2009

1° juillet 1927 création du premier concerto pour piano de Béla Bartók

Le Concerto pour piano et orchestre n°1 B91 de Béla Bartók fut composé d'août 1926 au 12 novembre de la même année. Il fut créé par le compositeur lui-même à Francfort, le 1er juillet 1927, lors du 5ème festival de la SIMC (Société Internationale de Musique Contemporaine), sous la direction de Wilhelm Furtwängler. Il s'agit d'une œuvre de maturité mais Bartók composera ensuite deux autres concertos pour piano, rappelons aussi que Bartók était professeur de piano à l'Académie Royale de Budapest quand il a composé ce concerto. Bartók utilise le piano comme un instrument de percussion et bien sur les dissonances sont nombreuses, oreilles chastes s'abstenir !
Voici ce concerto par Vladimir Ashkenazy sous la direction de Sir Georg Solti:
mouvement n°1
http://www.youtube.com/watch?v=hvm6BnH7KMo&fmt=18
mouvement n°2
http://www.youtube.com/watch?v=ZM3yg0LxeyM&feature=related&fmt=18

lundi 29 juin 2009

La Messe solennelle en ré majeur ou Missa Solemnis, opus 123, de Ludwig van Beethoven, fut composée entre 1818 et 1822, publiée en avril 1827 et dédiée à l'archiduc Rodolphe qui en fut l'instigateur. L'élévation de cet élève et ami au rang d'archevêque d'Olmütz, en juin 1818, fournit à Beethoven le prétexte pour concevoir une grande œuvre religieuse qu'il projetait d'abord comme une messe d'intronisation. Mais les proportions monumentales que prit la Missa Solemnis lui réclamèrent près de cinq années de travail acharné, période durant laquelle il conçut également les quatre dernières sonates pour piano. Ébauchée à l'été 1818, la messe ne fut achevée que dans les derniers mois de 1822 et ne fut remise à l'archiduc qu'en 1823. Sous le régime de Metternich qui était alors établi en Autriche, la censure interdisait la représentation d'une messe dans un concert public. La Missa Solemnis ne fut donc créée que partiellement (Kyrie, Credo et Agnus Dei) le 7 mai 1824 au cours du fameux concert qui vit également la création de la Neuvième Symphonie. Sa première exécution intégrale eut lieu le 29 juin 1830 à Warnsdorf.
Pièce majeure du répertoire sacré en bonne place aux côtés de la Messe en si mineur de Bach et du Requiem de Mozart, elle est l'œuvre la plus longue de Beethoven et assurément celle qui lui a réclamé le plus de travail. Il s'agit de sa troisième œuvre liturgique, après Le Christ au Mont des Oliviers (1801) et la Messe en ut majeur (1807).
La Missa Solemnis était considérée par Beethoven comme "sa meilleure œuvre, son plus grand ouvrage".
Voic cette messe sous la direction de Leonard Bernstein:
partie 1
http://www.youtube.com/watch?v=wpFmR-Uwz5w&fmt=18
partie 2
http://www.youtube.com/watch?v=uA3U768UTzg&feature=related&fmt=18
partie 3
http://www.youtube.com/watch?v=7gYymxuWj6k&feature=related&fmt=18
partie 4
http://www.youtube.com/watch?v=vhhDjAng1do&feature=related&fmt=18
partie 5
http://www.youtube.com/watch?v=eQ-3ne12iSQ&feature=related&fmt=18
partie 6
http://www.youtube.com/watch?v=cVPXd1b-pxU&feature=related&fmt=18
partie 7
http://www.youtube.com/watch?v=D4JSH7LLX6s&feature=related&fmt=18
partie 8
http://www.youtube.com/watch?v=pvAM3mR4DGQ&feature=related&fmt=18
partie 9
http://www.youtube.com/watch?v=-OWZ3wu5Smw&feature=related&fmt=18

lundi 22 juin 2009

23 juin 1943 Naissance de James Levine

James Levine né le 23 juin 1943 est un pianiste et chef d'orchestre américain. Il fit sa première apparition avec le Metropolitan Opera de NewYork en 1971 dans une représentation de Tosca et en devint le chef titulaire en 1973. Depuis James Levine a fait de cet orchestre et du chœur un des meilleurs ensembles du monde. Les productions du MET, en particulier ses réalisations d'opéras, figurent parmi les meilleures et ont été popularisées par des publications de DVD de référence.
Depuis 2004 James Levine dirige aussi le Boston Symphony Orchestra.
Mais James Levine est aussi pianiste et nous avons donc choisi de vous le montrer dans le concerto pour quatre pianos de Bach BWV 1065 en La mineur dans une formation peu commune puisqu'elle réunit Martha Argerich, Evgeny Kissin James Levine et Mikhaïl Pletnev:
partie 1
http://www.youtube.com/watch?v=Ihlz7qCtW8w&feature=related&fmt=18
partie 2
http://www.youtube.com/watch?v=F_2BNnTN1EQ&feature=related&fmt=18

dimanche 21 juin 2009

21 juin 1868 Création des Maîtres Chanteurs de Nuremberg de Richard Wagner

Die Meistersinger von Nürnberg, en français Les Maîtres Chanteurs de Nuremberg, est un opéra de Richard Wagner créé le 21 juin 1868.
Septième des dix opéras de maturité de Wagner dans l'ordre d'achèvement, il est le seul à être une comédie. C'est également le seul à s'inscrire dans un contexte historique et géographique précisément situé plutôt que dans un cadre mythique ou légendaire. Durant quatre heures et demi sans les entractes, c'est l'un des plus longs opéras parmi ceux régulièrement joués aujourd'hui.
L'histoire
A Nuremberg une guilde de chanteurs les Maîtres maintient les traditions du chant allemand. Pour être admis et reconnu comme Maître il faut être capable de composer un poème et de le chanter en respectant certaines contraintes bien précises. Cette guilde a effectivement existé et le personnage principal de l'opéra le Maître Hans Sachs a existé aussi et est un Maître très célèbre.
Un jeune seigneur Walther qui passait par Nuremberg est tombé amoureux d'Eva la fille d'un Maître mais celui-ci ne donnera sa fille qu'à un Maître. Un autre Maître Beckmesser est aussi sur les rangs pour conquérir Eva. Avec l'aide du Maître Hans Sachs Walther réussira son examen de passage alors que Beckmesser se ridiculisera en ratant complètement un chant.
Au delà de l'histoire Wagner fait passer quelques messages sur l'art.
La sauvegarde de l'art par la conciliation de la tradition et de la nouveauté. Tout l'opéra mène vers la composition et la création du Chant du concours à l'acte III, et Wagner se présente autant dans la jeunesse, le talent spontané et l'enthousiasme de Walther, dont il montre cependant l'inexpérience, que dans la sagesse et la maîtrise formelle de Sachs, qui tempère ses ardeurs et lui révèle la signification et la logique des règles établies.
La médiocrité et le grotesque des critiques dans leur attachement borné à la tradition et leur incapacité à créer, que symbolisent le personnage de Beckmesser dont le nom est depuis devenu une insulte ou une boutade à l'égard de la critique musicale.
Le dévouement à l'art, qui pousse le père d'Eva à réserver la main de sa fille à un Maître Chanteur.
L'opposition entre les bourgeois comme Sachs, soucieux de sortir de leur condition de commerçants et de s'élever grâce à l'art, et l'aristocrate Walther cherchant à s'allier à cette classe montante mais rétif à se soumettre aux règles du concours.
Enfin la gloire de l'art allemand et le sentiment nationaliste reflet d'une époque.
Voici donc d'une part l'ouverture et d'autre part une version intégrale avec sous titres en français en playlist.
Ouverture par James Levine
http://www.youtube.com/watch?v=jYHehDaXCUs&fmt=18
http://www.youtube.com/watch?v=5qAzn_9-8Fo&feature=related&fmt=18
Intégral Bayreuth 1984 playlist sous titres français par Horst Stein
http://www.youtube.com/watch?v=bwy3yCe6Y88&feature=PlayList&p=9A90D9BCEF03DB2A&index=0&pl

vendredi 19 juin 2009

19 juin 1899 Création des variations Enigma d'Elgar

Les Variations Enigma Op. 36, sont une œuvre symphonique comportant un thème et quatorze variations composées par Edward Elgar entre 1898 et 1899. Il s'agit de l'une de ses partitions les plus connues, de par sa musique et par ses énigmes. Elgar l'a dédicacé à "ses amis décrits ici", chaque variation étant un portrait musical d'un personnage de son proche entourage.
La légende veut qu'en 1898, après une journée fatigante d'enseignement, Elgar joue au piano. Le thème d'une mélodie attire alors l'oreille de sa femme qui lui demande de le répéter. Suite à ce souhait, le musicien commence à improviser des variations sur ce thème, chacune de ces dernières étant le portrait musical d'un ami proche, ou dans le style musical qui lui est le plus proche. Elgar en fait alors une orchestration, ce qui donne ses Variations Enigma.
La pièce a été créée à Londres le 19 juin 1899, sous la direction de Hans Richter. Les critiques ont été, dans un premier temps, quelque peu irrités par l'atmosphère mystificatrice de l'œuvre mais la plupart ont loué la substance, la structuration et l'orchestration de la partition, cette dernière devenant particulièrement populaire.
Voici donc ces variations Enigma:
Partie 1
http://www.youtube.com/watch?v=Dsw4IhZ_uQ0&fmt=18
partie 2
http://www.youtube.com/watch?v=2WFL06es-HI&feature=related&fmt=18
partie 3
http://www.youtube.com/watch?v=AbocgV_QYEk&feature=related&fmt=18

mardi 16 juin 2009

17 juin 1818 Naissance de Charles Gounod

Charles Gounod est un compositeur français né à Paris le 17 juin 1818 et mort à Saint-Cloud le 18 octobre 1893. En 1839, il remporta le Grand Prix de Rome pour sa cantate Ferdinand.
Si Gounod reste surtout réputé pour ses opéras (Faust, Mireille, Roméo et Juliette) il composa également deux symphonies, une Petite symphonie pour neuf instruments à vent (1885) et de nombreuses œuvres de musique sacrée dont la Messe Solennelle de Sainte Cécile (patronne des musiciens que l'on fête le 22 novembre) un Requiem et son célébrissime Ave Maria, non destiné à être interprété dans une église et dérivé du premier prélude du Clavier bien tempéré de Bach. Il composa également de nombreuses mélodies sur des poèmes d'Alfred de Musset ou de Victor Hugo comme Venise, Ô ma belle rebelle, D'un cœur qui aime ou L'Absent qu'il a écrit lui même.
Voici donc de son Ave Maria et un extrait de sa messe Solennelle de Sainte Cécile:
Ave Maria par Andrea Bocelli
http://www.youtube.com/watch?v=l3JtQ6XKIVQ&feature=related&fmt=18
Messe solennelle de Sainte Cécile
http://www.youtube.com/watch?v=_kFNhsqyzZ0&feature=related&fmt=18

dimanche 14 juin 2009

15 juin 1983 Naissance de Julia Fischer

Julia Fischer (née à Munich le 15 juin 1983) est une violoniste et pianiste allemande. A 12 ans, elle est lauréate du Concours Yehudi Menuhin de violon en 1995.
Son répertoire reste essentiellement la musique concertante pour violon et orchestre. Elle n'a que peu abordé le domaine de la musique de chambre si ce n'est un enregistrement des Sonates et partitas pour violon solo de Bach.
Julia Fischer est également pianiste professionnelle. Sa première représentation en tant que telle date du 1er Janvier 2008, date à laquelle elle interpréta le concerto pour piano de Grieg sous la direction de Sir Neville Marriner à l'Alte Oper Frankfurt.
Voici Julia Fischer dans le premier concerto pour violon op 19 en ré majeur de Prokofiev:
mouvement n°1
http://www.youtube.com/watch?v=EG56JRNo3RM&feature=channel_page&fmt=18
mouvement n°2
http://www.youtube.com/watch?v=f6e1tT6brRA&feature=related&fmt=18
mouvement n°3
http://www.youtube.com/watch?v=iVjk7v8nBAY&feature=related&fmt=18

vendredi 12 juin 2009

12 juin 1995 Décès d'Arturo Benedetti Michelangeli

Arturo Benedetti Michelangeli, est un pianiste italien né à Brescia le 5 janvier 1920 et mort à Lugano le 12 juin 1995.
Il est souvent considéré comme le pianiste italien le plus important du XXe siècle, après Ferruccio Busoni. Il a été entre autres le professeur de Martha Argerich et de Maurizio Pollini.
D'une personnalité singulière, il avait un sens de l'esthétique inné et un jeu d'une perfection absolue. Homme très secret, il détaillait peu sa vie privée mais, paradoxalement, il aimait faire courir des rumeurs sur son compte.
Le pianiste russe Evgeni Kissin a dit un jour de lui que jamais on n'a entendu Michelangeli jouer ne serait-ce qu'une seule fausse note.
Il ne jouait que lorsque les conditions étaient réunies pour donner le meilleur de lui-même; il a annulé nombre de ses concerts, parfois même en plein milieu, souvent parce que le piano n'était pas au niveau qu'il souhaitait. Il en était venu à se déplacer avec son propre piano qu'il savait parfaitement démonter et remonter lui-même. Son répertoire était relativement restreint comparé à son rang en tant que pianiste. De plus, son perfectionnisme obsessionnel a rendu ses enregistrements en studio d'autant plus rares. Néanmoins, ses enregistrements en concerts sont abondants.
Ses œuvres de chevet étaient le Gaspard de la nuit de Ravel, la Sonate n° 2 de Chopin et le Carnaval op. 9 de Robert Schumann. Sa lecture du Concerto n° 4 de Rachmaninov reste un standard, comparable à celle de Rachmaninov lui même, tout comme ses interprétations de Debussy.
Le voici dans le premier livre d'Images de Claude Debussy:
http://fr.youtube.com/watch?v=K4e0yJmbcN8&feature=related&fmt=18
http://fr.youtube.com/watch?v=0LP7o4HHp0A&feature=related&fmt=18
http://fr.youtube.com/watch?v=zEpU5_q5-Fk&feature=related&fmt=18

lundi 8 juin 2009

9 juin 1991 Décès de Claudio Arrau

Claudio Arrau, né à Chillán (Chili) le 6 février 1903 et mort à Mürzzuschlag (Autriche) le 9 juin 1991, est un pianiste chilien.
Ayant débuté comme enfant prodige dès l'âge de quatre ans, il connut l'une des carrières les plus longues et les plus admirées de la musique classique.
Le jeu d'Arrau se caractérise tout d'abord par un scrupuleux respect du texte. Il s'insurgera notamment contre le fait que le compositeur et pianiste Sergueï Rachmaninov ait, dans un de ses enregistrements, modifié la partition de la seconde sonate pour piano de Chopin. Pour autant, il sait faire respirer le texte et ses interprétations sont des modèles de l'art de faire sonner et de timbrer le piano. Ne le cédant en rien aux virtuoses du clavier tels Horowitz, sa technique, héritage directe de la technique de Liszt, fait merveille dans les œuvres les plus ardues du répertoire telles que les variations Paganini de Brahms. Pianiste à l'idiome poétique métaphysique, artiste angoissé (champion des traitements de psychanalyse), il avait ce toucher de velours que plusieurs pianistes lui enviaient. Sa « patte » léonine montrait une dynamique éblouissante qui, bien souvent, donnait l'impression qu'il jouait sur un clavier dont l'étendue dépassait les 88 notes. Rares sont les pianistes qui furent aussi à l'aise à la fois dans Beethoven et dans Chopin. Claudio Arrau savait les revisiter avec un souffle mélodique toujours intense, inquiet, ténu mais d'une précision psychologique exceptionnelle.
Le voici dans la dernière sonate de Beethoven, la vidéo permet de mesurer la technique de Claudio Arrau (observez ses substitutions de doigts en particulier au début du deuxième mouvement) mais surtout vous pourrez apprécier son interprétation de cette sonate que les grands pianistes n'abordent généralement que tard dans leur carrière car elle est un des sommets de la musique pour piano, certains analystes y voient le passage de la vie à l'au-delà…à vous de vous faire votre opinion…
Beethoven sonate n°32 op 111 en do mineur
mouvement n°1
http://www.youtube.com/watch?v=y6pct52B1js&fmt=18
mouvement n°2
http://www.youtube.com/watch?v=j78Cm6xhjmQ&feature=related&fmt=18
http://www.youtube.com/watch?v=7EifJN0SjoU&feature=related&fmt=18

jeudi 4 juin 2009

5 juin 1941 Naissance de Martha Argerich

Martha Argerich née à Buenos Aires le 5 juin 1941, est une pianiste argentine. Elle déteste la publicité faite autour de son nom ce qui l'amènera à s'éloigner de la scène pendant une partie importante de sa carrière. Elle n'accordera que peu d'entretiens avec le corollaire d'être mal connue du public. Elle est néanmoins considérée comme une des pianistes les plus talentueuses des temps modernes.
En 1957, âgée de seulement 16 ans, elle remporte deux concours importants, le Concours International d'Exécution Musicale de Genève et le Concours Busoni à Bolzano en l'espace de quelques semaines.
En 1965, elle crée la surprise lors du Concours International de Piano Frédéric Chopin de Varsovie en interprétant l'Étude op. 10 n° 1 de Chopin et une Mazurka du même compositeur. Son incroyable maîtrise de l'instrument, son extrême sensibilité et sa technique hors pair lui font remporter trois prix : le Premier Prix, le Prix du public et celui de la Meilleure interprétation des Mazurkas. Les critiques comme les spectateurs ne tarissent pas d'éloges.
Sauvage et rebelle, son indépendance qu'elle revendique elle-même haut et fort, est un cauchemar pour les organisateurs de ses concerts, elle se désiste au dernier moment de façon impromptue et répétée, ou bien se présente pour son récital mais décide d'interpréter des œuvres qui ne sont pas au programme ou encore arrête son travail au gré de sa fantaisie tout en sachant que son activité de concertiste est programmée pour plusieurs mois. C'est ainsi qu'elle décide brutalement de prendre du repos de 1961 à 1965, après avoir donné naissance à son premier enfant, puis, à nouveau, entre 1973 et 1976. Elle n'a jamais été poursuivie en rupture de contrat pour la simple raison que, jalouse de son indépendance, elle n'en a jamais signé!
Son caractère entier se manifeste jusque dans sa discographie: pas de grandes suites comme celles d'un Brendel, d'un Horowitz ou d'un Pollini. Elle interprète ce qu'elle aime en fonction de son inspiration.
Son caractère influence également sa vie privée. Elle épouse en premières noces Robert Chen dont elle aura une fille, Lyda Chen. De 1969 à 1973, elle est la femme du chef d'orchestre Charles Dutoit sous la direction duquel elle poursuit sa carrière de concertiste et discographique. De leur union naît son duexième enfant, Annie Dutoit. Son troisième mari est le pianiste américain Stephen Kovacevich avec lequel elle conçoit Stéphanie Argerich. Martha Argerich a également été la compagne des pianistes Michel Béroff et Alexandre Rabinovitch.
Depuis 1976, elle semble avoir repris une activité plus régulière, mais continue à revendiquer sa liberté. Elle est, pour certains, la dernière pianiste de légende, la meilleure pianiste de sa génération par sa grande sensibilité alliée à une technique virtuose considérée comme l'une des plus impressionnantes dans le cercle relativement restreint des plus grands interprètes contemporains. Certains n'hésitent pas à la comparer à Vladimir Horowitz ou a Maurizio Pollini.
Le répertoire de Martha Argerich est très étendu. Il recouvre de Bach jusqu'au compositeur contemporain d'origine russe Alexandre Rabinovitch en passant par Bartok, Beethoven, Chopin, Liszt, Debussy, et plus près de nous, Ravel, Franck, Prokofiev, Stravinski, et bien d'autres.
Artiste demandée par les chefs d’orchestres ainsi que par les orchestres les plus prestigieux, Argerich se produit dans de nombreux festivals de musique aux États-Unis, en Europe et au Japon. Elle joue régulièrement en compagnie du pianiste Brésilien Nelson Freire, son ami intime depuis 1957, du pianiste Alexandre Rabinovitch, du violoncelliste Mischa Maisky et du violoniste Gidon Kremer.
Comme on la voit rarement en récital voici son interprétation des scènes d'enfant op 15 de Robert Schumann:
partie 1
http://fr.youtube.com/watch?v=uOM-Ruentms&feature=channel_page&fmt=18
partie 2
http://fr.youtube.com/watch?v=FSUJV7BrkdA&fmt=18