lundi 26 octobre 2009

25 octobre 1825 Naissance de Johan Strauss Fils

Johann Strauss II ou Johann Strauss fils (25 octobre 1825 – 3 juin 1899) est un compositeur autrichien particulièrement réputé pour ses valses.
Il est le fils de Johann Strauss I, lui-même compositeur. Ses frères Josef Strauss et Eduard Strauss sont aussi compositeurs, mais Johann II est le plus célèbre de la famille. On le surnomme "le roi de la valse", car il a transformé une modeste danse rurale en un divertissement brillant, surpassant ses prédécesseurs tels que Joseph Lanner et Johann Strauss I.
Ses valses ont fait le tour du monde. Sang viennois, La Valse de l'empereur, Le Beau Danube bleu, Aimer boire et chanter, Légendes de la forêt viennoise, sont autant de chefs-d'œuvre aériens qui restent associées pour les Viennois à la joie de vivre.
Après 1860, suivant les conseils de Jacques Offenbach qui lui avait dit : "Vous devriez écrire des opérettes, monsieur Strauss", il commence à faire mûrir son projet d'écrire des opérettes, et finira après de nombreuses hésitations à se lancer dans cette carrière avec La Chauve-Souris en 1874, Une Nuit à Venise en 1883 et Le Baron tzigane en 1885.
Johann Strauss fils est resté une référence de la musique légère classique. Même l'avant-garde ne renie pas son héritage : Berg, Schoenberg ou Webern transcriront ses valses pour quatuor à cordes. Richard Wagner voyait en lui "le cerveau le plus musical qui fut jamais".
Voici quelques unes de ses plus célèbres valses:
Valse de l'Empereur par Herbert Von Karajan
http://fr.youtube.com/watch?v=QaU-raMc3v4&fmt=18
Sang Viennois
http://fr.youtube.com/watch?v=TDwUOTXPaNU&feature=related&fmt=18
Le beau danube bleu par Georges Prêtre
http://www.youtube.com/watch?v=KdM7brcpyeQ&fmt=18

vendredi 23 octobre 2009

22 octobre 1970 décès de Samson François

Samson François (né à Francfort-sur-le-Main le 18 mai 1924 et mort à Paris le 22 octobre 1970), est un pianiste français.
Samson François étudie le piano avec Alfred Cortot, Marguerite Long et Yvonne Lefébure. Il quitte le Conservatoire de Paris en 1940, avec le Premier Prix et débute sa carrière avec le Premier Prix du Concours Long-Thibaud en 1943, il a 19 ans !
Il a laissé l'image d'un pianiste à la vie mouvementée, adepte des sorties nocturnes et des clubs de jazz, conjuguant une carrière extrêmement active et nomade avec une vie conjugale tourmentée. Ces frasques lui ont valu une réputation, plus ou moins justifiée et assez largement amplifiée, de pianiste fantasque.
La discographie et le souvenir de Samson François restent comme ceux d'un interprète extrêmement réputé de Chopin, en particulier des Études, des Préludes et des Concertos, sa carrière est également indissociable de compositeurs tels que Schumann (Études symphoniques, Concerto, Papillons) et Ravel (Gaspard de la Nuit, Le Tombeau de Couperin, Sonatine, Concerto en sol, Concerto pour la main gauche). Héritier de ce que l'on a appelé "l'école française" du piano, Samson François privilégiait avant tout la performance scénique, et un travail aussi libre que profond sur la sonorité, en particulier dans le registre romantique, ainsi que chez Debussy, mais dans une moindre mesure, bien que ses enregistrements de ce compositeur demeurent encore aujourd'hui une référence. Il s'inscrit à l'opposé de pianistes postérieurs, tels que Maurizio Pollini, qui choisirent de privilégier l'aspect technique des œuvres au détriment d'une certaine liberté d'interprétation.
"Toute ma conception de la musique a toujours été plus ou moins sentimentale. Je ne pense pas être porteur de messages, j’aime la musique par amour, tout bêtement et sans me poser de questions" Samson François.
Ses interprétations sont souvent marquées par une atmosphère romantique non dénuée de climats nocturnes et angoissés.
Il meurt avant de pouvoir mettre la dernière main à son intégrale de l'œuvre pour piano de Debussy, enregistrée de 1968 à 1970 pour la firme EMI. Il n'a pas pu enregistrer les Études, livre I.
Voici Samson François dans Chopin:
Ballade
n°1 op 23 en Sol mineur
http://www.youtube.com/watch?v=CfpCBnkmGow&fmt=18
Polonaise
op 26 n°1 en Do dièse mineur
http://www.youtube.com/watch?v=S5YJSqYZrbQ&feature=related&fmt=18

dimanche 18 octobre 2009

17 octobre 1841 Création de la symphonie n°5 de Franz Schubert

La Symphonie n° 5 en si bémol majeur (D. 485) est une symphonie de Franz Schubert, composée à l'âge de 19 ans en Septembre-Octobre 1816.
Quoique la Cinquième Symphonie fut achevée au bout de quelques semaines, sa première exécution publique aurait eu lieu en 1841, treize ans après la mort du compositeur, bien que d'autres sources affirment que sa partition a été retrouvée encore plus tardivement. Il est probable qu'elle fut cependant jouée en privé au cours des réunions d'amis musiciens dans la maison d'Otto Hadwig.
Le numéro du catalogue (D. 485) montre que malgré son jeune âge il avait alors écrit près de la moitié de son œuvre. Il était dans une période particulièrement prolifique, d'autant plus étonnante qu'il disposait alors de peu de temps pour la composition, étant employé comme enseignant dans l'école de son père.
La Cinquième Symphonie nécessite un orchestre peu important, comprenant une seule flûte, deux hautbois, deux bassons, deux cors et les cordes. Il n'y a donc aucune clarinette ni percussions et l'orchestre est proche des effectifs pré-romantiques des premières symphonies de Mozart. Pour cette raison, elle a été surnommée "la symphonie sans tambour ni trompette".
Elle comporte quatre mouvements Allegro, Andante con moto, Menuet Allegro molto, Allegro vivace.

Voici cette symphonie sous la direction de Sir Thomas Beecham:
partie 1
http://fr.youtube.com/watch?v=XAcKKbeN1mg&fmt=18
partie 2
http://fr.youtube.com/watch?v=M7vzWRzNOvo&fmt=18
partie 3
http://fr.youtube.com/watch?v=on8StyOPFcM&feature=related&fmt=18
partie 4
http://fr.youtube.com/watch?v=TI7mGcu8kVc&feature=related&fmt=18

mercredi 14 octobre 2009

14 octobre 1985 décès d'Emil Gilels

Emil Grigoryevich Gilels né le 19 Octobre 1916 et décédé le 14 octobre 1985 était un pianiste russe considéré comme l'un des plus grands pianistes du XXe siècle.
Il était né à Odessa dans une famille de musiciens et a commencé à étudier le piano à l'âge de cinq ans. Il fit ses débuts en public à l'âge de 12 ans en Juin 1929. En 1935 il s'installe à Moscou où il étudie avec Heinrich Neuhaus un professeur très célèbre. En 1938 il remporte le premier prix du Festival international Ysaÿe à Bruxelles devant un jury comprenant entre autres Arthur Rubinstein. Pendant la guerre il joue sur la ligne de front pour les soldats.
En 1945 il crée un trio avec son beau-frère le violoniste Leonid Kogan et le violoncelliste Mstislav Rostropovitch.
Gilels fut l'un des premiers artistes soviétiques, avec David Oistrakh, autorisé à voyager et à donner des concerts à l'Ouest. Il débuta aux Etats-Unis en 1955 en jouant le premier concerto de Tchaïkovski à Philadelphie avec Eugene Ormandy. Ses débuts britanniques en 1959 furent un grand succès. En 1969 il joua pour la première fois au Festival de Salzbourg le triple concerto de Beethoven avec le Philarmonique de Vienne. En 1981, il fit crise cardiaque après un récital au Concertgebouw d'Amsterdam et il décéda au cours d'un contrôle médical à Moscou probablement suite à une erreur médicale.
Emil Gilels avait un répertoire très étendu du baroque aux derniers romantiques, il créa la première sonate de Prokofiev.
Quand il mourut il était en train de réaliser un cycle d'enregistrements des sonates de Beethoven, son interprétation de la sonate Hammerklavier reçut un grand prix du disque en 1984.
Voici donc cette sonate n°29 op 106 Hammerklavier par Emil Gilels:
mouvement n°1
http://fr.youtube.com/watch?v=X5Ov1mMOQrk&feature=related&fmt=18
http://fr.youtube.com/watch?v=gVy9L0Qm4Lc&feature=related&fmt=18
mouvement n°2
http://fr.youtube.com/watch?v=rNKpLMbCH1o&feature=related&fmt=18
mouvement n°3
http://fr.youtube.com/watch?v=UhXKsd23Hjo&feature=related&fmt=18
http://fr.youtube.com/watch?v=4zH_DXjRagA&feature=related&fmt=18
mouvement n°4
http://fr.youtube.com/watch?v=JmwEsVCncAM&feature=related&fmt=18
http://fr.youtube.com/watch?v=bIiPe2-iRH0&feature=related&fmt=18

dimanche 11 octobre 2009

11 octobre 1830 Création du concerto n°1 de Frederic Chopin

Le Concerto pour piano n° 1 en mi mineur, opus 11, de Frédéric Chopin, a été composé en 1830.
Le compositeur en donne la création le 11 octobre 1830 à Varsovie, au Théâtre national, lors de son concert d'adieu. En effet, il quitte dans les jours qui suivent Varsovie pour Vienne. Le concert ne suscite pas dans la presse varsovienne des réactions aussi enthousiastes que pour son concerto n°2, car elle est déjà préoccupée par l'effervescence révolutionnaire qui régnait dans la capitale, la Pologne se révoltera contre la domination russe quelques semaines plus tard, le 29 novembre 1830. Chopin ne reverra plus jamais son pays natal.
Ce concerto est, contrairement à ce que semble indiquer son titre, le deuxième du compositeur, le concerto en fa mineur opus 21, ayant été composé un an avant, en 1829. La raison de cette inversion chronologique n'est pas très claire, il semble que Chopin, qui a emporté avec lui les deux partitions dans son voyage, les propose toutes les deux à un éditeur quand il s'établit à Paris, mais que seul l'opus 11 est sélectionné et édité dans un premier temps, en 1833, en raison de la difficulté de l'opus 21 (chronologiquement le premier), qui ne se prête pas à l'"usage domestique" des pianistes amateurs.
Ce concerto comporte trois mouvements : Allegro maestoso, Romance Larghetto et Rondeau Vivace.

Voici ce concerto par Martha Argerich:
partie 1
http://www.youtube.com/watch?v=ZNIK1yaKr_4&fmt=18
partie 2
http://www.youtube.com/watch?v=eg_2ocskhkA&feature=fvw&fmt=18
partie 3
http://www.youtube.com/watch?v=1dJv8vWMLT4&feature=related&fmt=18
partie 4
http://www.youtube.com/watch?v=2Nwcn_o866Q&feature=related&fmt=18

jeudi 8 octobre 2009

8 octobre 1953 Décès de Kathleen Ferrier

Kathleen Ferrier naît le 22 avril 1912 dans le Lancashire, troisième enfant de William et Alice Ferrier et dont la soeur Win (Winifred) restera la plus proche amie jusqu'à la fin de sa vie. On ne roule pas sur l'or dans cette famille mélomane qui subit comme tout le monde la gêne financière chronique de l'entre-deux-guerres. Si la vive et intrépide Kathleen apprend le piano avec succès et récolte de nombreux prix, elle doit cependant quitter l'école à 14 ans pour aider ses parents et devient tour à tour télégraphiste et standardiste à la Poste ! Ce qui ne l'empêche pas de poursuivre ses cours de piano, de s'adonner au ping-pong, au tennis, à la natation et au golf ! Elle épouse en 1935 Bert Wilson, un ami d'enfance mais la camaraderie n'étant pas l'amour... le mariage est annulé quelques années plus tard. Entre temps, s'apercevant qu'elle peut et aime chanter, elle participe aux tournées du CEMA (Conseil pour l'Encouragement de la Musique et des Arts) qui donne des concerts d'excellente qualité aux armées et dans les usines. C'est une rude école car il faut voyager dans de très mauvaises conditions et par tous les temps, mais la bonne humeur et l'entrain de Kathleen, communicatifs, ne se laissent jamais entamer. Son professeur de chant, le Dr Hutchinson, lui obtient d'ailleurs une Bourse et elle sillonne ainsi l'Angleterre de 1940 à 1943. L'imprésario Tillett l'engage, elle s'installe à Londres avec son père et sa soeur pendant l'hiver 43 (le Général de Gaulle est leur voisin !) et prend des cours de chant avec Roy Henderson, professeur à l'Académie Royale de Musique, impressionné par la "robustesse exceptionnelle de sa voix". Le 17 mai 1943 marque son premier succès public : elle chante à l'abbaye de Westminster Le Messie de Haendel, aux côtés de Peter Pears. Elle y rencontre les pianistes Gerald Moore et Phyllis Spurr qui seront de fidèles accompagnateurs ainsi que le chef Barbirolli, qui deviendra l'un de ses plus proches amis. Sa carrière est lancée, son répertoire se précise peu à peu : l'oratorio, Bach, Haendel, la musique anglaise et déjà Brahms et Schumann. Elle enregistre également ses premiers disques.

En 1946, Peter Pears l'ayant présentée à Britten subjugué, elle crée à Glyndebourne Le Viol de Lucrèce, bien qu'elle se sente gauche et maladroite sur une scène d'opéra. Un mauvais Carmen l'en dégoûtera totalement. Pourtant, elle endosse le rôle d'Orphée (qui deviendra un de ses rôles mythiques) dans l'opéra de Gluck l'année suivante à Glyndebourne, après avoir chanté Mahler pour la première fois sous la direction d'un Bruno Walter conquis. En 1948 s'enchaînent les tournées aux Etats-Unis, aux Pays-Bas, en Scandinavie, en Angleterre. Sans doute les années 1949-1951 sont-elles les plus importantes: une nouvelle tournée américaine, la rencontre du pianiste John Newmark, un séjour en Hollande (marqué par l'Orfeo et la création de la Spring Symphony de Britten), Salzbourg, Das Lied von der Erde sous la direction de B. Walter, le festival d'Edimbourg avec le même Walter au piano, un triomphe aux Etats-Unis, des concerts Bach à Vienne avec Karajan, de nouveau le Festival d'Edimbourg et des enregistrements légendaires : les Kindertotenlieder avec Walter, Frauenlieben und leben de Schumann, Les Vier ernste Gesänge avec John Newmark.

Sa vie privée indique le choix de la solitude amoureuse, elle rompt avec Rick Davis, antiquaire de Liverpool en 1951 une liaison débutée en 1948. La même année, la découverte d'un cancer l'oblige à l'ablation d'un sein, et à d'astreignantes séances de rayons pour vaincre les métastases. Par miracle, sa voix est intacte et elle peut chanter la Messe en Si à l'Albert Hall. L'été 1951 la conduit à de nouvelles séances de rayons, la maladie évolue dans d'épuisantes souffrances. Pourtant, elle entreprend en 1952 une tournée avec Britten, enregistre un sublime Das Lied von der Erde au fil d'éprouvantes séances et chante encore Orphée sur scène le 6 février 1953 bien que la douleur la paralyse au dernier acte. Ce sera sa dernière apparition sur scène.

Après avoir lutté sans rémission 8 mois encore, elle s'éteint le 8 octobre 1953, veillée par sa sœur, après avoir été assistée jusqu'au bout de John Barbirolli et de quelques intimes.

"La figure de cette artiste morte prématurément appartient à la légende musicale de notre siècle. Elle évoque, aux côtés du pianiste Dinu Lipatti et de la violoniste Ginette Neveu, l'image rilkéenne d'un ange foudroyé, dont l'absence et le souvenir ne cessent de nous hanter. " extrait de La Voix de Kathleen Ferrier, de Benoît Mailliet.

Où que l'on se tourne, musiciens, mélomanes et critiques sont unanimes et les qualificatifs les plus élogieux reviennent identiques et passionnés pour essayer de cerner la voix, l'art et l'humanité de Kathleen Ferrier. "La voix est l'individu" affirmait le ténor Peter Pears. "Chez Kath, sa personnalité était tout entière dans sa voix, qu'elle chantât le plus simple des refrains, le plus tragique lied de Mahler, ou la partie d'alto du Messie. Grandeur, pureté, somptueuse et large voix de vrai contralto, humilité devant la musique, disponibilité d'esprit, puissant pouvoir d'émotion, souffle superbement tenu, pudeur, plénitude du son, sincérité de l'expression. Et cette fragilité dans le léger vibrato de la voix, cette vulnérabilité que l'ombre tient captive, cette densité de la douleur qui chante la lumière!"

Voici Kathleen Ferrier dans Der Abschied (l'Adieu) extrait de Das Lied von der Erde (les Chants de la Terre) de Gustav Mahler dans un enregistrement exceptionnel et historique dirigé par son cher Bruno Walter:
partie 1
http://www.youtube.com/watch?v=-LE48mLGBdI&feature=channel_page&fmt=18
partie 2
http://www.youtube.com/watch?v=vnTPint9LJY&feature=related&fmt=18
partie 3
http://www.youtube.com/watch?v=92jYr_8f-vU&feature=related&fmt=18
partie 4
http://www.youtube.com/watch?v=vwzCtlfZbKU&feature=related&fmt=18

dimanche 4 octobre 2009

5 octobre 1880 Naissance de Jacques Offenbach

Jacques Offenbach est un compositeur et violoncelliste allemand, naturalisé français, né à Cologne le 20 juin 1819 et mort à Paris le 5 octobre 1880.
Jacques Offenbach naît en Allemagne en 1819. Son père, Isaac Judas Eberst, est cantor de la synagogue de Cologne. Originaire d'Offenbach am Main près de Francfort, celui-ci adopte le patronyme d'Offenbach vers 1810, en vertu du décret napoléonien du 28 juillet 1808.
Le jeune Jacob révèle très jeune ses dons pour le violoncelle, ce qui conduit son père à lui faire poursuivre ses études musicales à Paris. Offenbach étudie le violoncelle au Conservatoire de Paris, où il est admis à titre dérogatoire à l'âge de quatorze ans, et débute parallèlement une carrière de soliste virtuose. Indiscipliné, il quitte l'établissement au bout d'un an pour rejoindre l'orchestre de l'Opéra Comique, puis devient directeur musical de la Comédie-Française en 1847, grâce au succès d'une série de chansonnettes. En 1855, il crée son propre théâtre, les Bouffes-Parisiens sur les Champs Elysées afin qu'y soient exécutées ses propres œuvres. Il travaille entre autre avec les librettistes Henri Meilhac et Ludovic Halévy.

Émule de Rossini et de Mozart, il est le créateur de l'opéra-bouffe français, que l'on confondit par la suite avec l'opérette, genre dans lequel il excelle également mais dont on doit la paternité à son rival et néanmoins ami le compositeur-interprète Hervé. Parmi la centaine d'œuvres qu'il compose en 40 ans d'activité, plusieurs sont devenues des classiques du répertoire lyrique, d’Orphée aux Enfers en 1858, son premier grand succès grâce notamment à son "galop" final, aux Contes d'Hoffmann, en passant par La Grande Duchesse de Gérolstein, La Belle Hélène, La Vie parisienne ou Les Brigands (et le fameux "bruit de bottes" des carabiniers arrivant après la bataille).
Il meurt dans la nuit du 4 au 5 octobre 1880 à 61 ans des suites de la goutte, quatre mois avant la création des Contes d'Hoffmann, alors en répétitions. Il est enterré au cimetière de Montmartre (division 9) et sa tombe a été réalisée par Charles Garnier.
Voici quelques extraits d'œuvre de Jacques Offenbach:
Les Contes d'Hoffmann
Acte II: Olympia par Nathalie Dessay
http://www.youtube.com/watch?v=cEf1dvHqxPk&feature=related&fmt=18
Orphée aux enfers
Ouverture avec le galop à la fin
http://www.youtube.com/watch?v=y4hs7vW8SV0&fmt=18
Et le Galop seul qui est devenu la musique du French cancan
http://www.youtube.com/watch?v=g0WRJES4cyw&fmt=18

vendredi 2 octobre 2009

1° octobre 1903 Naissance de Vladimir Horowitz

Vladimir Horowitz né à Kiev le 1er octobre 1903 et mort à New York le 5 novembre 1989, est un pianiste virtuose russe de renommée mondiale.
Pianiste mythique, "roi des pianistes", Vladimir Horowitz fut admiré pour la puissance de son jeu pianistique et pour ses multiples prouesses techniques, par le public comme par les pianistes professionnels Clara Haskil, qui le surnommait "Satan au clavier", Martha Argerich, Sviatoslav Richter, Arthur Rubinstein.
Il gagna la réputation de meilleur virtuose pour ses interprétations de Liszt, Chopin, Rachmaninov, Scriabine et Tchaïkovski. Soulignons aussi l'art d'Horowitz dans l'interprétation de la musique impressionniste (Liszt, Au bord d'une source par exemple, Wagner Isoldes Liebestod arrangée pour piano par Liszt, un des derniers enregistrements d'Horowitz) mais aussi de la musique moderne, il créa de nombreuses sonates de Kabalevski et de Prokofiev aux USA. Il fit aussi redécouvrir au monde musical des compositeurs tels que Clementi ou Scarlatti, en s'ingéniant à démontrer qu'ils furent des précurseurs du romantisme et de la musique de Beethoven.
Il mettait beaucoup de soin à composer ses récitals, et à choisir les quelques morceaux dignes d'être interprétés en concert ou en enregistrement. Comme conséquence, sa discographie est moins étendue qu'on aurait pu le souhaiter. Toutes ses interprétations étaient mûrement réfléchies.
"L'ouragan des steppes" déplaçait des foules pour chacun de ses concerts où les places étaient chères et réservées très longtemps à l'avance. Son très étroit et complice rapport au public était constitutif de son grand charisme. Cependant, ses rares concerts étaient très appréciés du fait qu'il y réalisait ses meilleures interprétations, surpassant de loin tous les enregistrements programmés en studio. Horowitz arrivait à des performances incroyables devant des milliers de personnes, prenant de grands risques pianistiques devant lesquels reculent la quasi-totalité des pianistes en public. Il était aussi le seul pianiste à faire ses concerts sur son propre piano.
Le voici dans une interprétation de la sonate n°2 op 35 en Si bémol mineur "funèbre" de Chopin donnée à la Maison Blanche pour le Président Carter:
http://fr.youtube.com/watch?v=OYG-Q-TlC8E&fmt=18