mercredi 30 décembre 2009

30 décembre 1877 Création de la symphonie n°2 de Johannes Brahms

La symphonie n° 2 en Ré majeur, op. 73, a été composée par Johannes Brahms durant l'été 1877 à Pörtschach dans les Alpes autrichiennes, lieu qui l'inspira puisqu'il y écrivit également son Concerto pour violon. La courte durée de gestation contraste avec celle de la première symphonie qui avait duré plus de 15 ans.
Elle reste profondément classique dans sa structure : un second mouvement lent, un court scherzo constituant le troisième. Elle est d'humeur plus joyeuse, autre différence marquante avec sa précédente symphonie, de tonalité plus sombre et a été comparée avec la « pastorale » de Beethoven. Elle a été créée le 30 décembre 1877 à Vienne par Hans Richter.
Elle se compose de quatre mouvements:
Allegro non troppo
Adagio non troppo
Allegretto grazioso (quasi andantino)
Allegro con spirito.
Voici cette symphonie sous la direction de Claudio Abbado:
mouvement n°1
http://www.youtube.com/watch?v=t4u5LKaktI4&feature=channel_page&fmt=18
http://www.youtube.com/watch?v=FzTdH4poASU&feature=related&fmt=18
mouvement n°2
http://www.youtube.com/watch?v=NfC4aVb-BvQ&feature=related&fmt=18
mouvement n°3
http://www.youtube.com/watch?v=drN0YDLH8ms&feature=related&fmt=18
mouvement n°4
http://www.youtube.com/watch?v=ppd34MQkp7o&feature=related&fmt=18

samedi 26 décembre 2009

24 décembre 1453 décès de John Dunstable

John Dunstable (né vers 1390; mort le 24 décembre 1453 à Londres) était un compositeur anglais, dont les innovations harmoniques ont exercé une influence profonde sur certains compositeurs du début de la Renaissance comme Guillaume Dufay et Gilles Binchois qui ont probablement été ses élèves.
Il serait entré au service du duc de Bedford avant 1427, ayant peut-être voyagé avec lui quand il était régent de France (1422-1429). Puis il a travaillé pour la reine Jeanne de Navarre (1427-1436) et pour le duc de Gloucester.
Son épitaphe précise qu'il était "prince de la musique, mathématicien et astronome".
Il nous a laissé soixante sept compositions dont trois profanes seulement. Grâce à lui la musique anglaise a dominé la première moitié du XVème siècle.
Hymne
Beata Mater
http://www.youtube.com/watch?v=z4j65-jHnnw&feature=related&fmt=18
Veni Sancte Spiritus
http://www.youtube.com/watch?v=o8o7mvcYyf8&fmt=18

mardi 22 décembre 2009

22 décembre 1808 création de la Symphonie n°6 pastorale de Ludwig Van Beethoven

La Symphonie n° 6 en fa majeur, opus 68, de Ludwig van Beethoven, fut composée entre 1805 et 1808 simultanément à la Cinquième. Beethoven l'intitula Symphonie pastorale et la co-dédia au prince Lobkowitz et au comte Razumovsky. L'œuvre fut créée le 22 décembre 1808 au Theater an der Wien de Vienne.
Tranchant avec les autres symphonies du compositeur, c'est sa seule symphonie à programme : alors que la très grande majorité des œuvres de Beethoven relèvent de la musique pure, cette symphonie est écrite en référence explicite à des phénomènes du monde réel, et évoque en l'occurrence le thème de l'expérience de la nature, d'où son nom de pastorale. La forme de cette symphonie est caractéristique de la musique à programme : ce n'est plus la structure fixe de la symphonie classique en quatre mouvements prédéterminés, mais une forme en cinq mouvements, adaptée au thème.
Chaque mouvement illustre un épisode particulier de la vie à la campagne :
1. Allegro ma non troppo Éveil d'impressions agréables en arrivant à la campagne
2. Andante molto moto Scène au bord du ruisseau
3. Allegro Joyeuse assemblée de paysans
4. Allegro Tonnerre - Orage
5. Allegretto Chant pastoral. Sentiments joyeux et reconnaissants après l'orage.
Voici cette symphonie sous la direction d'Herbert von Karajan:
http://fr.youtube.com/watch?v=HZGb-Kjy0S0&feature=channel&fmt=18

mardi 15 décembre 2009

16 décembre 1921 Création du Concerto pour piano n°3 de Sergueï Prokofiev

Le concerto pour piano n°3 en Do majeur op 29 a été composé entre 1919 et 1921 et créé le 16 décembre 1921 à Chicago avec le compositeur au piano. Des cinq concertos pour piano de Prokofiev le troisième est le plus réputé et celui qui a eu le meilleur accueil de la critique. Il rayonne une vitalité qui témoigne des prouesses du compositeur pour terminer les passages lyriques par des dissonances bien choisies tout en maintenant un équilibre entre le soliste et l'orchestre. A la différence de nombre de concertos de la période romantique l'orchestre dépasse ici le rôle d'accompagnateur du piano pour jouer un rôle très actif dans l'œuvre.
Voici ce concerto avec Martha Argerich au piano:
mouvement n°1
http://www.youtube.com/watch?gl=FR&hl=fr&v=yL-HA4Heu2M&feature=channel_page&fmt=18
mouvement n°2
http://www.youtube.com/watch?v=iKSwo1MB0K8&feature=related&fmt=18
mouvement n°3
http://www.youtube.com/watch?v=FPOb9NxoYbA&feature=related&fmt=18

mercredi 9 décembre 2009

10 décembre 1980 naissance de Sarah Chang

Sarah Chang (née le 10 décembre 1980 à Philadelphie (Pennsylvanie, États-Unis), est une violoniste américaine d'origine coréenne.
Elle a commencé le violon à l'âge de 4 ans et est entrée à la Juilliard School of Music dans la classe de Dorothy DeLay, et très vite été considérée comme une enfant prodige. A l’âge de huit ans, elle auditionne pour Zubin Mehta et Riccardo Muti et se produit avec l’Orchestre philharmonique de New York et l’Orchestre de Philadelphie. En 1999, elle reçoit l’Avery Fisher Prize, l’un des prix les plus prestigieux décerné à un instrumentiste.
Elle collabore avec les orchestres philharmoniques de New York et de Philadelphie, le Chicago et le Boston Symphony, le Cleveland Orchestra, les Philharmoniques de Berlin et de Vienne, les orchestres principaux de Londres ainsi que le Royal Concertgebouw d’Amsterdam. Elle donne un récital prestigieux pour ses débuts au Carnegie Hall et des concerts au Kennedy Center de Washington, à l’Orchestra Hall de Chicago, au Symphony Hall de Boston, au Barbican Centre de Londres ou à la Philharmonie de Berlin.
Elle se consacre également à la musique de chambre avec des partenaires de premier plan tels que : Pinchas Zukerman, Wolfgang Sawallisch, Vladimir Ashkenazy, Martha Argerich, Stephen Kovacevich ou Lynn Harrell entre autres.
Voici Sarah Chang dans quelques morceaux pour violon:
Opéra
Christoph Willibald Gluck
Orphée et Eurydice
Mélodie
http://www.youtube.com/watch?v=utmG3OAjBXs&feature=related&fmt=18
Jules Massenet
Thaïs
Méditation
http://www.youtube.com/watch?v=ObxzdawhM-8&feature=related&fmt=18
Tomaso Antonio Vitali
Chaconne
http://www.youtube.com/watch?v=AloBa9SPM7U&fmt=18
August Wilhelmj
Air sur la corde Sol
http://www.youtube.com/watch?v=qOVwokQnV4M&fmt=18

lundi 7 décembre 2009

8 décembre 1915 Création de la symphonie n°5 de Jean Sibelius

La symphonie n° 5 en mi bémol majeur op 82 de Jean Sibelius a été écrite par le compositeur en 1914.
Elle a été remaniée à deux reprises en 1916 puis en 1919. La première a eu lieu le 8 décembre 1915 au cours d'un concert donné pour le cinquantième anniversaire du compositeur. La partition en a été écrite en même temps que furent esquissées les sixième et dernière symphonies.
Dans sa première version, la partition comprenait quatre mouvements. Il n'existe que peu de documents sur la version intermédiaire. C'est en 1916 que les deux premiers mouvements sont fusionnés. La guerre d'indépendance finlandaise interrompt le processus créatif qui n'est repris que mi 1918. Cette dernière version est créée le 24 novembre 1919 sous la direction du compositeur. Le musicien retravaille alors essentiellement le premier et le dernier mouvement.
Cette symphonie, apparue lors d'une période historique particulièrement troublée, exprime cependant un certain optimisme devant une nature sauvage, comme l'atteste plusieurs passages de son journal intime.
Elle comprend dans sa dernière version, trois mouvements. Le premier, comportant quatre parties, est presque une symphonie à lui tout seul, cette solution ayant été évoquée par le compositeur lui-même.
Voicic cette symphonie sous la direction d'Esa-Pekka Salonen:
mouvement n°1
http://fr.youtube.com/watch?v=gsGWKUDd9No&feature=related&fmt=18
http://fr.youtube.com/watch?v=SOeWUl2p9oU&feature=related&fmt=18
mouvement n°2
http://fr.youtube.com/watch?v=6stwIicZZlM&feature=related&fmt=18
mouvement n°3
http://fr.youtube.com/watch?v=eLOig_N14Dg&feature=related&fmt=18

samedi 5 décembre 2009

5 décembre 1830 Création de la Symphonie fantastique d'Hector Berlioz

La Symphonie fantastique op. 14 (titre original : Épisode de la vie d’un artiste, symphonie fantastique en cinq parties) est une œuvre de Hector Berlioz, dédicacée à Nicolas Ier de Russie et créée le 5 décembre 1830 au conservatoire de Paris, sous la direction de François-Antoine Habeneck. Composée de cinq scènes descriptives, cette œuvre, plus proche du poème symphonique que de la symphonie, fait partie d’un genre appelé musique à programme.
Berlioz assista (bien qu'il ne comprît pas un mot d'anglais), à Paris, en 1827, à une représentation du Hamlet de Shakespeare, dans laquelle Harriet Smithson, jeune actrice irlandaise, jouait le rôle d'Ophélie. A la fin de celle-ci, il était désespérément épris d'Harriet et erra toute la nuit en proie à la frustration et au désir, cette passion le poursuivit les cinq années suivantes.
Échouant à la séduire par ses lettres, il conçut le projet de la conquérir par sa musique, La Symphonie Fantastique, basée sur un récit autobiographique (ce que Berlioz niera par la suite) et hantée par une mélodie représentant la bien-aimée et décrite comme idée fixe. Berlioz, inspiré, ne mettra que deux mois à composer la symphonie (février-mars 1830). Un record, vu la complexité et le génie de l'œuvre.
Harriet Smithson n'assista pas à la première, Berlioz se persuada qu'il avait exorcisé son attraction, et se fiança avec Camille Moke, une jeune pianiste. Retournant à Paris en 1832 (après la rupture houleuse de ses fiançailles, après que Camille Moke se fut finalement décidée pour un constructeur de pianos), il organisa un concert où l'on joua la Symphonie fantastique suivie de Lélio. Le public comprenait, outre toute une génération de jeunes artistes romantiques, Harriet Smithson et Heinrich Heine.
Transportée par le spectacle, Harriet commença à répondre aux avances renouvelées du compositeur. Les parents des deux jeunes gens étaient formellement opposés à ce mariage. Cette situation un rien compliquée et tumultueuse dura un an. Berlioz supplia, essaya de s'empoisonner devant elle et finalement obtint en octobre 1833 qu'ils se marient à Paris, si l'on arrêtait là l'histoire, il s'agirait sans doute de la plus belle et rocambolesque véritable histoire d'amour romantique du XIXe siècle. Mais Harriet, sa gloire artistique en déclin, jalouse des voyages de son époux, elle qui aura à jamais quitté la Grande Bretagne, déçue, devint acariâtre et prématurément âgée à cause d'une santé faiblissante. Le couple ne survit pas très longtemps, mais Berlioz la soutint tout sa vie. En témoigne le chapitre des Mémoires de Berlioz traitant de la fin de la vie d'Harriet, des pages comptant parmi les plus bouleversantes de la littérature.
Voici le programme de cette symphonie tel qu'il appraissait dans l'édition de 1832.

Première Partie : Rêveries
L’auteur suppose qu’un jeune musicien, affecté de cette maladie morale qu’un écrivain célèbre appelle le vague des passions, voit pour la première fois une femme qui réunit tous les charmes de l’être idéal que rêvait son imagination, et en devient éperdument épris. Par une singulière bizarrerie, l’image chérie ne se présente jamais à l’esprit de l’artiste que liée à une pensée musicale, dans laquelle il trouve un certain caractère passionné, mais noble et timide comme celui qu’il prête à l’être aimé.
Ce reflet mélodique avec son modèle le poursuit sans cesse comme une double idée fixe. Telle est la raison de l’apparition constante, dans tous les morceaux de la symphonie, de la mélodie qui commence le premier allegro. Le passage de cet état de rêverie mélancolique, interrompue par quelques accès de joie sans sujet, à celui d’une passion délirante, avec ses mouvements de fureur, de jalousie, ses retours de tendresse, ses larmes, etc., est le sujet du premier morceau.

Deuxième Partie : Un Bal
L’artiste est placé dans les circonstances de la vie les plus diverses, au milieu du tumulte d’une fête, dans la paisible contemplation des beautés de la nature; mais partout, à la ville, aux champs, l’image chérie vient se présenter à lui et jeter le trouble dans son âme.

Troisième Partie : Scène aux Champs
Se trouvant un soir à la campagne, il entend au loin deux pâtres qui dialoguent un ranz de vaches (chanson traditionnelle des vachers en Suisse), ce duo pastoral, le lieu de la scène, le léger bruissement des arbres doucement agités par le vent, quelques motifs d’espérance qu’il a conçus depuis peu, tout concourt à rendre à son cœur un calme inaccoutumé et à donner à ses idées une couleur plus riante. Il réfléchit sur son isolement; il espère n’être bientôt plus seul... Mais si elle le trompait!... Ce mélange d’espoir et de crainte, ces idées de bonheur troublées par quelques noirs pressentiments, forment le sujet de l’adagio. À la fin, l’un des pâtres reprend le ranz de vaches, l’autre ne répond plus... Bruit éloigné de tonnerre...Solitude...Silence...

Quatrième Partie : Marche au supplice
Ayant acquis la certitude que non seulement celle qu’il adore ne répond pas à son amour, mais qu’elle est incapable de le comprendre, et que, de plus, elle en est indigne, l’artiste s’empoisonne avec de l’opium. La dose du narcotique, trop faible pour lui donner la mort, le plonge dans un sommeil accompagné des plus horribles visions. Il rêve qu’il a tué celle qu’il aimait, qu’il est condamné, conduit au supplice, et qu’il assiste à sa propre exécution. Le cortège s’avance aux sons d’une marche tantôt sombre et farouche, tantôt brillante et solennelle, dans laquelle un bruit sourd de pas graves succède sans transition aux éclats les plus bruyants. À la fin de la marche, les quatre premières mesures de l’idée fixe reparaissent comme une dernière pensée d’amour interrompue par le coup fatal. On entend alors quatre notes descendantes représentant la tête du condamné qui roule.

Cinquième Partie : Songe d'une Nuit de Sabbat
Il se voit au sabbat, au milieu d’une troupe affreuse d’ombres, de sorciers, de monstres de toute espèce, réunis pour ses funérailles. Bruits étranges, gémissements, éclats de rire, cris lointains auxquels d’autres cris semblent répondre. La mélodie aimée reparaît encore, mais elle a perdu son caractère de noblesse et de timidité; ce n’est plus qu’un air de danse ignoble, trivial et grotesque, c’est elle qui vient au sabbat... Rugissement de joie à son arrivée... Elle se mêle à l’orgie diabolique... Glas funèbre, parodie burlesque du Dies irae, ronde du Sabbat. La ronde du Sabbat et le Dies irae ensemble.
Voici cette symphonie sous la direction de Charles Dutoit:
mouvement n°1
http://fr.youtube.com/watch?v=DEam2fvAzrI&feature=channel_page&fmt=18
http://fr.youtube.com/watch?v=p6_cCGk0OBw&feature=channel&fmt=18
mouvement n°2
http://fr.youtube.com/watch?v=rqunY66MWKM&feature=channel&fmt=18
mouvement n°3
http://fr.youtube.com/watch?v=hvcW8nrxwjQ&feature=channel&fmt=18
mouvement n°4
http://fr.youtube.com/watch?v=kblMD4gtQFM&feature=channel&fmt=18
mouvement n°5
http://fr.youtube.com/watch?v=dHRdmDJYqEQ&feature=channel&fmt=18

mardi 1 décembre 2009

1° décembre 1944 création du Concerto pour Orchestre de Béla Bartok

En 1940, Béla Bartók, fuyant le nazisme arrive aux États-Unis. Il n’y est pas heureux, n’appréciant pas le pays, se trouvant face à de sérieuses difficultés financières et, surtout, supportant mal l’éloignement de son pays. Dès fin 1942, une leucémie lui est diagnostiquée ; il doit alors renoncer à ses concerts.
Alors qu’il refuse l’aide financière de ses amis, la Société des auteurs américains le prend en charge et, grâce au chef d’orchestre Serge Koussevitzky, lui commande une nouvelle œuvre. Ce sera le Concerto pour orchestre, auquel il travailla d’août à octobre 1943. La première eut lieu au Carnegie Hall de New-York le 1er décembre 1944 par l'orchestre symphonique de Boston, il écrivit : " …l'exécution était excellente. Koussevitzky est très enthousiaste au sujet du morceau, et indique que c'est le meilleur morceau orchestral des 25 dernières années”.
Le terme de concerto implique depuis le XVIIIe siècle un instrument soliste avec l’orchestre l’accompagnant. Mais on peut porter au crédit de Béla Bartók d’avoir inventé un modèle avec ce Concerto pour orchestre. Ici, chaque groupe est traité de façon concertante faisant montre de sa virtuosité: dans le fugato du premier mouvement (cuivres), le thème principal du dernier mouvement (cordes) ou le second mouvement dans lequel les paires d’instruments s’échangent consécutivement les passages brillants (tout d’abord, après une introduction de caisse claire, deux bassons goguenards à la sixte, puis deux hautbois caqueteurs à la tierce, deux clarinettes volubiles à la septième, deux flûtes claires et transparentes à la quinte, et enfin deux trompettes bouchées, qui nasillent à la seconde).
Béla Bartók nota à propos du Concerto pour orchestre: "L’atmosphère générale de l’ouvrage, mis à part le deuxième mouvement, présente une graduelle progression allant de l’austérité du premier mouvement et du lugubre chant de mort du troisième vers l’affirmation de la vitalité du dernier".
Voici ce concerto sous la direction de Lorin Maazel:
http://www.youtube.com/watch?v=eu7JCtKd9mM&fmt=18
http://www.youtube.com/watch?v=y64R3p-kBww&feature=related&fmt=18
http://www.youtube.com/watch?v=ExOwpYqXKLc&feature=related&fmt=18
http://www.youtube.com/watch?v=gp-eeZ-l_Rs&feature=related&fmt=18
http://www.youtube.com/watch?v=bZj8o-NHgfM&feature=related&fmt=18