mardi 26 janvier 2010

26 janvier 1790 Création de Cosi Fan Tutte de Mozart

Cosi Fan Tutte est un opéra de Mozart sur un livret en italien de Da Ponte créé le 26 janvier 1790 au Burgtheater de Vienne.
Acte I
La scène s'ouvre sur une taverne où don Alfonso discute vivement avec deux jeunes soldats de ses amis, Guglielmo et Ferrando. Les jeunes gens prétendent que leurs fiancées sont fidèles et honnêtes alors qu'Alfonso tente de leur faire comprendre que la fidélité des femmes relève de l'utopie.
Alors que la conversation s'envenime, Alfonso propose un pari: il devra leur montrer que la femme est inconstante et en particulier leurs fiancées. Pour cela, ils acceptent de se soumettre à sa volonté et de tenter de séduire leurs propres fiancées sous un déguisement pittoresque. L'enjeu sera de 100 sequins. Certains de leur victoire, ils rêvent déjà de ce qu'ils feront avec cette somme rondelette.
Dans leur jardin, Fiordiligi, la fiancée de Guglielmo, et sa sœur Dorabella, fiancée à Ferrando, contemplent les portraits de leurs bien-aimés. Elles demandent à l'Amour de les punir si jamais elles changeaient d'amants. Alfonso survient, la mine défaite, leur annonçant que leurs fiancés doivent partir le jour-même pour le régiment. Suit une scène d'adieux qui rassure les jeunes soldats, comment des fiancées si attachées pourraient-elles un jour changer de caractère ? Alfonso ne s'en amuse que davantage. La scène se termine sur les vœux que les trois forment pour que les vents les plus doux accompagnent la traversée des deux soldats (« Soave sia il vento »).
Despina, la servante des deux jeunes femmes, prend l'événement avec philosophie : deux amants partent à la guerre, s'ils en reviennent un jour, tant mieux, sinon, encore mieux. Elle prétend qu'il n'y a rien de moins fidèle qu'un homme, surtout un soldat. Qu'elles se divertissent donc ! Les amantes sont scandalisées par un tel raisonnement...
Contre un peu d'or, Alfonso convainc Despina de l'aider dans son entreprise, sans toutefois lui en dévoiler les ficelles. Elle ignorera en effet que les deux étrangers qui viendront présenter leurs hommages à ses maîtresses ne sont autres que leurs amants prétendument partis. Il les lui présente déguisés et leur allure n'est pas si belle à voir. Ses maîtresses surviennent, et surprennent les deux étrangers dans leur maison. Alfonso revient, prétendant retrouver là deux des meilleurs amis qu'il ait jamais eus. Les deux jeunes gens commencent une cour assidue, mais les deux amantes refusent d'en entendre davantage. Elles se retirent après avoir vanté leur constance et leur fidélité malgré l'absence de leurs deux fiancés "Come scoglio".
Les deux soldats sont persuadés que le pari est gagné. Alfonso tempère leurs ardeurs et prépare la seconde phase de son plan de bataille. Ferrando, seul, évoque l'amour de sa fiancée.
Tristes et alanguies, Fiordiligi et Dorabella se plaignent de leur sort, lorsque les deux "étrangers" arrivent, suivis d'Alfonso, ils auraient bu de l'arsenic afin d'abréger les souffrances que leur imposent les deux jeunes femmes si cruelles avec eux. Restées seules avec les deux agonisants, elles s'attendrissent. Le médecin survient il s'agit de Despina travestie, qui va sauver les deux empoisonnés avec un aimant. Alors que les deux femmes sont de plus en plus attendries, les mourants ressuscitent et, dans un délire idyllique, les prennent pour des déesses. Puis, ils réclament chacun un baiser, ce qui fait reculer les deux sœurs.
Acte II
Despina provoque les deux sœurs et ne s'explique pas leur comportement. Elle se lance dans un cours sur ce que devrait savoir et faire une femme dès l'âge de 15 ans, entre autres savoir où le diable a la queue !Une fois partie, les deux sœurs choisissent chacune celui des deux dont elles auront à subir les assiduités. Alfonso survient et invite les deux jeunes femmes à venir assister à un beau spectacle dans le jardin : les deux amants interprètent une pastorale en l'honneur des sœurs, qui trouvent cela ridicule. Alors Alfonso et Despina rapprochent les deux couples, qui partent chacun de leur côté pour se promener et badiner.
Guglielmo feint un malaise devant Dorabella, il la séduit jusqu'à lui offrir un pendentif en forme de cœur, et prendre le portrait de Ferrando qu'elle porte dans un médaillon. Après une brève résistance, elle cède à ses avances.
De son côté, Ferrando bataille avec Fiordiligi, croit vaincre, puis cède, désespéré. Fiordiligi veut le rattraper puis réfléchit et demande pardon, dans une prière, à son amant Guglielmo parti à la guerre et qu'elle a failli trahir.
Les deux conquérants se retrouvent, Ferrando persuadé que le refus qu'il a essuyé a également été infligé à Guglielmo. Guglielmo, lui, est ravi d'apprendre que Fiordiligi lui est restée fidèle... mais il doit bien avouer à son ami que Dorabella a cédé. Il admet pourtant que le caractère des femmes n'est pas toujours celui qu'on espère. Ferrando, resté seul, a du mal à voir clair dans son âme, partagée entre la colère d'avoir été trahi et l'amour qu'il éprouve toujours pour Dorabella.
Alfonso le rejoint, accompagné de Guglielmo, qui réclame sa part de l'enjeu en faisant valoir de manière cruelle à Ferrando que Dorabella pouvait difficilement résister à un tel bourreau des cœurs, et qu'au contraire, Fiordiligi n'aurait jamais pu trahir un homme tel que lui. Alfonso lui fait valoir qu'il ne faut pas vendre la peau de l'ours
Dorabella avoue qu'elle s'est laissé prendre facilement au piège de l'amour mais qu'elle trouve cela délicieux tandis que Fiordiligi le lui reproche. Celle-ci échafaude un plan pour sauver les deux couples en péril: les sœurs se déguiseront en soldats pour aller retrouver incognito leurs amants véritables. Toutefois, avant qu'elle n'ait pu mettre son plan à exécution, Ferrando survient et réussit finalement à la séduire. Guglielmo, qui a assisté à la scène, ne cache pas sa colère. Ferrando se permet alors de lui rendre la monnaie de sa pièce. Alfonso leur propose la solution pour les punir: les épouser.
La scène finale est celle des noces préparées par Despina : les deux couples font leur entrée et boivent ensemble. Alfonso introduit le notaire, qui n'est autre que Despina travestie une fois de plus pour lire le contrat, lecture abrégée par l'enthousiasme des deux épouses qui signent bien vite. Mais on entend à nouveau la fanfare qui avait accompagné le départ des deux soldats vers le régiment. Alfonso feint la panique devant le retour imminent des militaires. Les deux sœurs cachent leurs nouveaux époux dans une salle attenante, et s'en remettent à Alfonso. Vite rhabillés, les deux soldats font leur apparition. Tout le monde feint la surprise. Les amants s'étonnent de l'accueil glacial que leur réservent leurs promises. Puis ils découvrent le notaire qui, au grand dam des deux sœurs, se révèle être Despina, tandis que Ferrando ramasse le contrat de mariage ! Les deux soldats laissent enfin éclater leur colère les sœurs demandent pardon en les empêchant d'entrer dans la chambre où sont censés se cacher leurs nouveaux époux. Ils y entrent malgré tout et en ressortent à moitié déguisés à nouveau. Les trois femmes n'en reviennent pas, notamment Despina qui découvre qu'elle a été l'instrument ignorant de cette machination.
Alfonso admet enfin qu'il est responsable de cet imbroglio de mauvais goût. Il les réconcilie et tout est bien qui finit bien: les amants sont réunis sans qu'il soit précisé dans quelle version!
Voici l'ouverture par Neville Mariner, l'air le plus célèbre par Renée Fleming et l'intégrale de Ricardo Muti:
Ouverture par Neville Marriner
http://www.youtube.com/watch?v=XODvAZx7UEU&feature=related&fmt=18
Come scoglio par Renée Fleming
http://fr.youtube.com/watch?v=lrVRed0BQhI&feature=related&fmt=18
Playlist Muti par Ricardo Muti
http://www.youtube.com/watch?v=sokvI0dUtPs&feature=PlayList&p=C311312CCCBA1F47&index=0&playnext=1

jeudi 21 janvier 2010

2010 Année Chopin Concerto pour piano n°1

Nous poursuivons notre parcours des oeuvres de Frédéric Chopin à l'occasion de l'année Chopin qui commémore le deux centième anniversaire de sa naissance. Voici le concerto opus 11 numéro 1 en mi mineur.
Ce concerto a été créé en octobre 1830 à Varsovie peu de temps avant que Chopin ne quitte définitivement la Pologne. Il est inerprété ici par Martha Argerich qui va être, cete année, la Présidente du Jury du Concours Chopin de Varsovie après en avoir reçu le premier prix à 24 ans en 1965. Autant dire que les candidats à ce concours prestigieux auraient intérêt à écouter attentivement cette interprétation !
partie 1
http://www.youtube.com/watch?v=ZNIK1yaKr_4&fmt=18
partie 2
http://www.youtube.com/watch?v=eg_2ocskhkA&feature=fvw&fmt=18
partie 3
http://www.youtube.com/watch?v=1dJv8vWMLT4&feature=related&fmt=18
partie 4
http://www.youtube.com/watch?v=2Nwcn_o866Q&feature=related&fmt=18

jeudi 14 janvier 2010

14 janvier 1900 Création de Tosca de Puccini

L'action se déroule à Rome en juin 1800. Les troupes françaises ont instauré en 1798 une "République romaine" et Cesare Angelotti figure parmi les consuls. Ferdinand IV et son épouse, la reine Maria Caroline, aidés des anglais reprennent la ville l'année suivante et le baron Vitello Scarpia est chargé de mettre sur pied une police secrète. Angelotti est emprisonné pour trahison. C'est sur cette toile de fond que se joue l'opéra.

Acte I
Le rideau s'ouvre sur l'église Sant'Andrea della Valle. Le peintre Mario Cavaradossi achève son portrait de Marie-Madeleine "Recondita armonia", auquel il a donné les traits d'une jeune femme venue longuement prier, récemment. Arrive Cesare Angelotti, ancien Consul de la République de Rome, venant de s'échapper du château Saint-Ange où il avait été fait prisonnier politique. Cavaradossi lui promet de l'aider à s'enfuir, mais ils sont interrompus par l'arrivée de Tosca et, avant d'être aperçu, Angelotti se cache dans la chapelle familiale.
Tosca, maîtresse du peintre et célèbre cantatrice, est une femme extrêmement jalouse. Elle est persuadée que Cavaradossi parlait avec une autre femme à l'instant. Alors que son amant parvient à la calmer et accepte le rendez-vous proposé pour le soir, Tosca découvre le tableau de la Madone et, reconnaissant les traits de la jeune femme prise pour modèle, nommée l'Attavanti, elle laisse une fois de plus éclater sa jalousie. Cavaradossi parvient à nouveau à dissiper ses doutes "Mia gelosa!", et lui promet de remplacer la couleur bleue des yeux du portrait par du noir.
Après le départ de Tosca, Cavaradossi rejoint Angelotti, qui lui apprend que sa sœur, se révélant être l'Attavanti, a caché des habits de femme dans la chapelle afin que son frère puisse s'en vêtir pour s'échapper plus discrètement. Le peintre lui propose de se cacher chez lui, dans un puits aménagé. Un coup de canon tiré depuis le château Saint-Ange signale que l'évasion a été découverte. Les deux hommes quittent rapidement l'église.
Le baron Scarpia, chef de la police, arrive dans l'église. Lorsqu'il découvre la porte ouverte de la chapelle Attavanti, le panier de victuailles vide que Cavaradossi ne souhaitait pourtant pas entamer, comme le rapporte le sacristain, le portrait de l'Attavanti et un éventail à ses armes, Scarpia conclut rapidement à la complicité du peintre dans la fuite de son prisonnier.
C'est à ce moment que Tosca fait irruption, revenue pour dire à son amant qu'elle ne pourra pas se rendre à leur rendez-vous du soir, devant chanter à la place. Scarpia, se servant de l'éventail, va exciter la jalousie de Tosca "O che v'offende dolce signora?" en sous-entendant certaines relations entre l'Attaventi et Cavaradossi. La cantatrice, furieuse, se jette dans le filet tendu par le chef de la police en se rendant immédiatement à la villa du peintre afin d'y surprendre les prétendus amants, sans se douter que Scarpia la ferait suivre par ses sbires pour découvrir où se cache Angelotti.
L'acte s'achève par un Te Deum où Scarpia exprime sa volonté de soumettre Tosca à ses désirs en se servant de sa jalousie.

Acte II
Scarpia dîne, seul, dans ses appartements au Palais Farnese, là où Tosca doit chanter. Il rédige un mot à la cantatrice l'invitant à le rejoindre après ses chants. Arrive alors Spoletta, l'un des sbires de Scarpia, qui lui annonce que la poursuite de Tosca n'a pas permis de découvrir Angelotti, mais toutefois l'arrestation de Cavaradossi a eu lieu. Suite aux questions répétées de Scarpia, le peintre nie toujours farouchement avoir aidé le prisonnier à fuir.
A l'arrivée de Tosca, son amant lui fait discrètement savoir que révéler ce qu'elle avait vu à la villa revenait à le condamner à mort. Scarpia fait poursuivre l'interrogatoire de Cavaradossi dans la pièce contigüe et se consacre à celui de Tosca. Devant son refus du moindre aveu, il lui fait savoir que son amant est en ce moment-même torturé (scène de la torture), et que ses souffrances cesseront uniquement si elle se décide à parler. Les cris du peintre finiront par faire céder Tosca qui révèle à Scarpia la cachette d'Angelotti.
Cavaradossi est amené auprès de Tosca et la repousse quand il apprend qu'elle a parlé. Il laisse cependant ensuite éclater sa joie lorsqu'un agent de Scarpia rapporte que Napoléon a gagné la bataille de Marengo. Cela provoque la fureur du chef de la police qui le condamne à mort.
Devant les supplications de Tosca "Salvatelo!... Io? Voi!", il lui propose de libérer son amant si elle se livre à lui pour une nuit. Tosca supplie de ne pas exiger d'elle ce sacrifice "Vissi d'arte". A ce moment-là revient Spoletta, qui annonce qu'Angelotti s'est suicidé après avoir été découvert. Il s'enquiert de la marche à suivre pour le prisonnier Cavaradossi, et Scarpia se tourne vers Tosca pour lui laisser le choix de l'ultimatum.
Celle-ci finit par accepter son marché. Ne pouvant annuler ouvertement la sentence, il organisera un simulacre d'exécution du peintre avec des balles à blanc. Cependant Tosca exige un sauf-conduit pour elle et son amant, qui leur permettra de quitter Rome en toute sécurité. Mais dès que le chef de la police a achevé son mot et avance vers elle pour recevoir son dû, elle le tue d'un coup de poignard en pleine poitrine. Elle s'éclipse ensuite, non sans avoir récupéré le laissez-passer salvateur des mains du mort.

Acte III
Terrasse du château Saint-Ange, petit matin. On entend au loin le chant d'un jeune berger. Cavaradossi est amené sur les remparts, et demande à écrire un dernier mot à sa bien-aimée. Il songe à son bonheur passé auprès d'elle, empli de désespoir "E lucevan le stelle".
Tosca survient, et l'informe des derniers événements: le chantage de Scarpia, le marché qu'elle a obtenu de lui, le laissez-passer rédigé de ses mains, et le fait qu'elle ait fini par le tuer plutôt que de se donner à lui. Soulagé et bouleversé, Cavaradossi loue son courage "O dolci mani". Tosca lui explique le rôle qu'il doit jouer durant le simulacre d'exécution, se laisser tomber comme un mort de manière crédible lorsqu'il entendra les détonations à blanc des fusils.
Le peloton d'exécution arrive sur les lieux, le couple se sépare, la fusillade retentit et Cavaradossi s'effondre. Tosca admire la crédibilité de la chute de son amant. Après le départ des soldats, la cantatrice s'approche de lui et l'exhorte à se relever. Horrifiée, elle découvre la perfidie diabolique de Scarpia, car les fusils avaient en fait tiré avec des balles réelles. Entre temps, le meurtre de ce dernier a été découvert, et les sbires du chef de la police se précipitent sur la terrasse pour arrêter Tosca. Emportée par le désespoir, elle se suicide en se jetant du haut d'une tour.
Voici les principaux extraits dans la version du film de Benoit Jacquot avec Roberto Alagna Cavaradossi, Angela Gheorgiu Tosca et Ruggiero Raimondi Scarpia:
Acte I: Recondita armonia par Roberto Alagna
http://www.youtube.com/watch?v=lMtOtRed6Fs&feature=channel_page&fmt=18
Acte I: Mia gelosa! par Angela Gheorghiu
http://www.youtube.com/watch?v=deSeAue63_w&feature=channel_page&fmt=18
Acte I: O che v'offende dolce signora? par Angela Gheorghiu
http://www.youtube.com/watch?v=mWIaMq_fQNg&feature=channel_page&fmt=18
Acte II: Scène de la torture par Angela Gheorghiu
http://www.youtube.com/watch?v=p51qOY5rKr4&feature=related
Acte II: Salvatelo!... Io? Voi! par Angela Gheorghiu
http://www.youtube.com/watch?v=TgEwu3L2tI0&feature=related&fmt=18
Acte II: Vissi d'arte par Angela Gheorghiu
http://www.youtube.com/watch?v=_OIExoUb8jk&feature=related&fmt=18
Acte II: Le meurtre de Scarpia par Angela Gheorghiu
http://www.youtube.com/watch?v=BKp89i1XXGk&feature=related&fmt=18
Acte III: E lucevan le stelle par Roberto Alagna
http://www.youtube.com/watch?v=0yr1U5x6Nw0&feature=related&fmt=18
Acte III: O dolci mani par Angela Gheorghiu
http://www.youtube.com/watch?v=F3b0P6MYTCg&feature=related&fmt=18
Acte III: Finale par Angela Gheorghiu
http://www.youtube.com/watch?v=n6kTmWYIAcw&fmt=18

Et les grands airs par d'autres artistes:
Acte II: Vissi d'arte par Maria Callas
http://www.youtube.com/watch?v=zXQvPwYYVBI&fmt=18
Acte II: Vissi d'arte par Régine Crespin
http://fr.youtube.com/watch?v=U9QgWdAm5fA&feature=related&fmt=18
Acte II: Vissi d'arte par Renée Fleming
http://fr.youtube.com/watch?v=6pcPrpSb_1U&feature=related&fmt=18
Acte III: E lucevan le stelle par Luciano Pavarotti
http://fr.youtube.com/watch?v=4mX7ugJ5NM8&feature=related&fmt=18

dimanche 10 janvier 2010

2010 Année Chopin (suite)

Nous poursuivons notre parcours des oeuvres de Frédéric Chopin à l'occasion de l'année Chopin qui commémore le deux centième anniversaire de sa naissance. Voici les six première études de l'opus 10.
Normalement une étude est un morceau de difficulté technique élevée destiné à faire travailler tel ou tel aspect de la technique pianistique, si c'est auusi le cas chez Chopin ses études sont d'abord de merveilleux moments de musique.

op10 n°1 en Do majeur par Claudio Arrau
http://www.youtube.com/watch?v=l-QledBNLdM&fmt=18
op10 n°2 en La mineur par Claudio Arrau
http://www.youtube.com/watch?v=ssMEUjwzQnM&feature=related&fmt=18
op10 n°3 Tristesse en Mi majeur par Maurizio Pollini
http://www.youtube.com/watch?v=JS7KfOyMEIY&fmt=18
op10 n°4 en Do dièse mineur par Claudio Arrau
http://www.youtube.com/watch?v=R0AbY1-cs-Q&fmt=18
op10 n°5 Touches noires en Sol bémol majeur par Claudio Arrau
http://www.youtube.com/watch?v=XquIowDryxM&feature=related&fmt=18
op10 n°6 en Mi bémol mineur par Vladimir Ashkenazy
http://www.youtube.com/watch?v=W6FZVIT19vc&fmt=18

jeudi 7 janvier 2010

7 janvier 1857 création du Concerto pour piano n°2 de Franz Liszt

Le Concerto pour piano n° 2 en la majeur de Franz Liszt, a été achevé en 1861. Il a été créé le 7 janvier 1857 à Weimar sous la direction de Liszt, un de ses élèves Hans von Bronsart étant au clavier.
Il consiste en six mouvements enchaînés. Moins connu que le Concerto n° 1, il n'en reste pas moins une des œuvres les plus célèbres de Liszt.
Voici ce concerto par Kristian Zimermann sous la baguette de Seiji Ozawa:
partie 1
http://www.youtube.com/watch?v=7reMiGdzoho&fmt=18
partie 2
http://www.youtube.com/watch?v=-ovbKX1hudI&feature=related&fmt=18
partie 3
http://www.youtube.com/watch?v=pNB-qG-au_w&feature=related&fmt=18

lundi 4 janvier 2010

5 janvier 1932 création du Concerto pour la main gauche de Maurice Ravel

Le Concerto pour la main gauche en ré majeur de Maurice Ravel est un concerto pour piano et orchestre en un seul mouvement composé entre 1929 et 1931 et créé à Vienne le 5 janvier 1932 par son dédicataire, le pianiste autrichien manchot Paul Wittgenstein. L'originalité de cette œuvre à la "véhémence tragique" et à la virtuosité considérable réside dans sa partie pianistique, écrite pour la seule main gauche de l'exécutant.
En 1929, un an après l'achèvement du Boléro, Ravel reçut presque simultanément deux commandes de concerto : la première vint du chef d'orchestre Serge Koussevitzky, qui s'apprêtait à célébrer les cinquante ans de l'Orchestre symphonique de Boston, pour qui il allait composer le Concerto en sol; la seconde du pianiste Paul Wittgenstein, frère du philosophe Ludwig Wittgenstein, qui avait perdu le bras droit durant la Première Guerre mondiale sur le front russe. Ce courageux pianiste, qui n’avait pas renoncé à son art malgré cette infirmité, commanda des œuvres pour la main gauche à quelques-uns des plus grands compositeurs du moment, outre Ravel il sollicita Florent Schmitt, Benjamin Britten, Richard Strauss et Sergueï Prokofiev (le Quatrième concerto pour piano de ce dernier est d'ailleurs composé pour la main gauche seule).
Le Concerto pour la main gauche fut composé presque en même temps que le Concerto en sol, réclamant à Ravel des mois d'acharnement. Le compositeur n’entendit jamais son œuvre jouée dans sa version pour piano et orchestre. Il assista à la création par Paul Wittgenstein, dans une version arrangée pour deux pianos, à Vienne en novembre 1931. Cette création pour le moins houleuse mit un terme à la collaboration entre les deux hommes. Le pianiste avait en effet pris la liberté d’effectuer quelques "arrangements" dans l’œuvre (en fait de profonds remaniements) pour que celle-ci soit mieux à sa convenance. "Je suis un vieux pianiste et cela ne sonne pas" avait-il déclaré à Ravel pour justifier ces libertés. Ravel répliqua : "Je suis un vieil orchestrateur et cela sonne !". Le compositeur quitta précipitamment Vienne et s’opposa un moment à la venue de Wittgenstein à Paris. Ce dernier ayant l'exclusivité du Concerto pour six ans, il était beaucoup trop tard pour Ravel lorsque l’œuvre fut créée à Paris dans sa forme originelle par Jacques Février sous la direction de Charles Munch, le 19 mars 1937.
Bien plus tard, Wittgenstein regretta ses paroles et rendit justice à Ravel : "Cela me prend toujours du temps d'entrer dans une musique difficile. Je suppose que Ravel en fut très déçu et j'en fus navré. Mais on ne m'a jamais appris à faire semblant. Ce n’est que plus tard, après avoir étudié le concerto pendant des mois, que je commençai à en être fasciné et que je réalisai de quelle grande œuvre il s’agissait."
Le Concerto pour la main gauche est aujourd’hui une des œuvres les plus jouées et les plus mondialement appréciées de Maurice Ravel, quoique moins populaire car moins accessible que son faux jumeau, le Concerto en sol.
Voici ce concerto par Sviatoslav Richter sous la direction de Ricardo Muti:
partie 1
http://www.youtube.com/watch?v=371XZyPp-Bg&feature=relateed&fmt=18
partie 2
http://www.youtube.com/watch?v=fWgbnQOeXTA&feature=related&fmt=18

vendredi 1 janvier 2010

Concert du nouvel an

Le premier janvier à Vienne est organisé traditionnellement un grand concert avec un chef invité, cette année le chef français .George Pretre 85 ans était de nouveau invité après l'avoir été en 2008. Ce concert se termine traditionnellement par la Marche de Radetzky de Johan Strauss Père. Pour avoir une idée de l'aimbiance qui règne dans ce concert très particulier retransmis cette année dans 72 pays voici la version 2008 de ce morceau:
http://www.youtube.com/watch?v=YlSDiQjNtuA&feature=related

2010 Année Chopin

La Pologne et la France ont décidé d'organiser une année Chopin pour commémorer le bicentenaire de sa naissance le 1° mars 1810.
Nous vous proposerons donc ici tout au long de l'année de découvrir ou de réentendre les oeuvres de ce compositeur qui occupe dans l'histoire du piano une position unique.
Un mot du concours Chopin de Varsovie dont nous aurons l'occasion de reparler à propos de ses lauréats. Il s'agit du plus célèbre concours de piano du monde, il a lieu tous les 5 ans depuis 1927 et aura lieu cette année. 250 candidats se sont présentés aux éliminatoires en 2005, il n'y a qu'un premier prix qui n'est d'ailleurs pas toujours décerné, il n'y en a pas eu ni en 1990 ni en 1995 et en 2005 il a été décerné mais le deuxième prix n'a pas été décerné. Les candidats doivent être âgés d'au moins 17 ans et au plus 29. Les oeuvres jouées dans les différentes étapes de la compétition sont uniquement des oeuvres de Chopin.
Et nous commençons de suite notre parcours des oeuvres de Frédéric Chopin avec les premières mazurkas interprétées par un autre Polonais Arthur Rubinstein. La mazurka est une danse à trois temps d'origine polonaise qui fut très en vogue au XIXème siècle.
n°1 op 6 n°1 en Fa dièse mineur par Arthur Rubinstein
http://www.youtube.com/watch?v=BIpi0k_Fs2E&fmt=18
n°2 op 6 n°2 en Do dièse mineur par Arthur Rubinstein
http://www.youtube.com/watch?v=vt_xIKmnk4I&feature=related&fmt=18
n°3 op 6 n°3 en Mi majeur par Arthur Rubinstein
http://www.youtube.com/watch?v=PhAS-FK2fb4&feature=related&fmt=18
n°4 op 6 n°4 en Mi bémol majeur par Arthur Rubinstein
http://www.youtube.com/watch?v=dQ44wOyk4tg&feature=related&fmt=18
n°5 op 7 n°1 en Si bémol majeur par Arthur Rubinstein
http://www.youtube.com/watch?v=H1_2K8K2W3U&feature=related&fmt=18
n°6 op 7 n°2 en La mineur par Arthur Rubinstein
http://www.youtube.com/watch?v=VBz8D2Hu8RI&feature=related&fmt=18
n°7 op 7 n°3 en Fa mineur par Arthur Rubinstein
http://www.youtube.com/watch?v=UwzNsQXE5-w&feature=related&fmt=18
n°8 op 7 n°4 en La bémol majeur par Arthur Rubinstein
http://www.youtube.com/watch?v=JfGpxADxzK0&feature=related&fmt=18
n°9 op 7 n°5 en Do majeur par Arthur Rubinstein
http://www.youtube.com/watch?v=8fK8SqKs1Jg&feature=related&fmt=18