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Son fils Peter, démobilisé depuis quelques mois, vit à cette époque auprès de lui et de sa mère afin de s’occuper d’eux. Ditta perd peu à peu ses esprits face à l’incertitude de ces dernières années d'exil et Bartok est devenu trop faible pour se lever. Avec le renfort de Tibor Serly, Peter l’aide à travailler au lit, ils lui préparent le papier, tracent les barres de mesure au bout desquelles Bartok écrit déjà le mot « fin » (!!): sa musique est en tête, elle ne demande qu’à être écrite. Il ne peut finir les 17 dernières mesures (sur + de 1200) mais il laisse à Serly ses instructions pour les combler. Ce dernier n'a qu'à les orchestrer. On ne peut s’empêcher, lorsqu’on pense à Bartok dans ces conditions, de faire le parallèle avec Mozart et son Requiem : Bartok qualifie d’ailleurs lui-même l’adagio central (et c’est la seule fois de toute sa vie) d’Adagio religioso...
La première est donnée le 8 février 1946 par l'Orchestre de Philadelphie sous la direction d'Eugene Ormandy avec György Sándor au piano. Ce concerto comprend trois mouvements: Allegretto, Adagio religioso, Allegro vivace.
Voici ce concerto par Martha Argerich:
mouvement n°1
http://fr.youtube.com/watch?v=phN-IOj1XPE&feature=channel_page
mouvement n°2
http://fr.youtube.com/watch?v=zsMIuNgVVPg&feature=channel
mouvement n°3
http://fr.youtube.com/watch?v=uyM8LzgtQrY&feature=channel
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